Algérie

Zelfani soulagé



"Je suis réellement satisfait que la direction de la JSK ait finalement débloqué quelques salaires aux joueurs et aux membres du staff technique", confie-t-il.Ainsi donc, après plus de cinq mois d'exil et de privation de l'ambiance familiale, le coach tunisien de la JS Kabylie, Yamen Zelfani, est, depuis samedi, rentré chez lui à Tunis. Après avoir rallié son pays, rappelons-le, par route, la semaine dernière, en transitant par le poste-frontière de Bouchebka, dans la wilaya de Tébessa, en compagnie de son compatriote et adjoint Beltaief Fakhri, l'entraîneur kabyle ? qui a dû effectuer un test du Covid-19 qui s'est avéré négatif ? a été astreint à subir aussi une semaine de confinement à l'hôtel touristique Mouradi de Tozeur, dans le Sud tunisien, et ce, avant d'être autorisé à rallier la capitale tunisienne, samedi, pour retrouver enfin les siens. "Dites-vous bien que je n'ai pas quitté l'Algérie depuis mon arrivée à Tizi Ouzou au mois de février dernier, et cela fait donc plus de cinq mois que je n'ai pas revu ma famille que j'avais laissée à l'époque à Oman où j'étais l'entraîneur de l'équipe locale et croyez-moi, c'est un immense bonheur que de revoir les miens et de retrouver cette chaleur familiale qui me manquait tant depuis l'hiver dernier", avoue le coach de la JSK que nous avons pu joindre, hier, à la mi-journée, en son domicile tunisois.
Et même s'il a quitté la ville de Tizi Ouzou depuis le 3 juillet, Zelfani reste en contact permanent avec ses dirigeants, les membres de son staff et ses joueurs qui continuent à s'entraîner seuls en attendant d'entrevoir le bout du tunnel. "Effectivement, je n'ai pas coupé le lien avec le club et je suis réellement satisfait que la direction de la JSK ait finalement débloqué quelques salaires aux joueurs et aux membres du staff technique, ce qui ne manquera pas de soulager le moral des troupes et d'envisager un regain de sérénité au sein du groupe surtout en ces temps difficiles de crise sanitaire et d'incertitude footballistique.
Tout le monde, pourtant, avait une confiance totale en la direction du club pour régler un tel problème", dira encore l'ancien coach d'Al-Merreikh de Khartoum qui, dans la semaine, compte rendre visite à son capitaine d'équipe Nabil Saâdou qui se trouve bloqué à Tunis depuis le mois de mars où il a subi une intervention chirurgicale des ligaments croisés dans une clinique privée tunisoise tout en étant hébergé par son ancien coéquipier Lyès Chetti qui est sociétaire de l'ES Tunis depuis une année déjà. "J'attends juste de régler quelques problèmes personnels et je compte revoir Saâdou pour prendre de ses nouvelles et l'assister en cette période difficile, ce qui est la moindre des choses", enchaînera Zelfani qui compte certainement sur cette rencontre pour connaître les intentions de son joueur qui est en fin de contrat à la JSK, lui qui compte stabiliser au maximum son effectif pour la saison prochaine.
Enfin, comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, l'entraîneur en chef de la JSK s'est dit soulagé par le fait que la direction du club kabyle ait pu lui établir un permis de travail auprès de la direction locale du travail et de l'emploi au même titre que son compatriote Beltaief Fakhri, le joueur libyen Mohamed Tubal et le préparateur physique français Rodolphe Duvernet alors que l'attaquant kenyan Juma Choka et le formateur français Guillaume Mulak possèdent déjà le même document administratif, ce qui évitera à tout ce beau monde de renouveler à chaque fois les visas d'entrée en Algérie.


Mohamed HAOUCHINE


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