Algérie

zelda, un combat pour anéantir le doute !(1)


Regarder le temps qui passe et s'interroger sur les effets qu'il aura sur son avenir et sur ses rêves. Parler beaucoup de rêves et d'espoir ne signifie pas pour autant que l'on a perdu contact avec une réalité qui, souvent, exaspère. Zelda, c'est l'héroïne du dernier roman de Meriem Guemache paru aux éditions Casbah. Le prénom a surgi spontanément, m'a-t-elle dit. Elle ne déteste pas l'idée qu'il lui ait été inspiré par l'épouse de l'excellent Gatsby le Magnifique de Scott Fitzgerald.Zelda, c'est le titre du roman où les femmes ont la part belle et c'est en même temps le prénom de l'héroïne que Meriem Guemache met à l'honneur et autour de laquelle elle construit l'histoire que beaucoup d'entre nous pourraient trouver étrangement identique à la leur. Dans sa façon à elle de raconter les femmes sans faire dans les clichés ou tomber dans ces excès qui dévalorisent leur cause plus qu'ils ne la célèbrent. Zelda a atteint la quarantaine. Ce bel âge où la journaliste qu'elle est est en pleine ébullition, de même qu'elle est censée avoir réussi la première étape de sa vie. Elle travaille pour un magazine touristique.
«Je m'intéresse beaucoup à sa vie et à travers sa vie à la condition des femmes algériennes», confie Meriem Guemache. Zelda est l'incarnation même de la femme qui ne fait pas d'amalgame entre sa vie professionnelle et sa vie privée. Elle se sentirait certainement beaucoup mieux si elle réussissait à transcender le regard des autres. Mais elle ne le peut pas. Sa mère, Aïcha, est là qui veille à ce que les décisions que prend sa fille ne braquent pas l'entourage et ne fassent surtout pas jaser autour d'elle.
À quarante ans, Zelda a divorcé d'un mari qui l'a trompée avec sa meilleure amie. Elle s'occupe seule de son petit garçon de 11 ans tout en ne désespérant pas de rencontrer celui qui lui redonnera goût à l'amour et à la vie de couple. Sa vie professionnelle est au top. Elle travaille dans un magazine pour lequel elle voyage beaucoup et qui lui fait entrevoir son avenir autrement plus joyeux.
En clair, celle qui devient vite la confidente de ses lectrices ne conçoit pas de rester sur un échec sentimental.
M. B.
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