Algérie

Zeghdar met en avant l'importance des PME



Au centre des actions profondes pour la relance de l'économie nationale, l'édification d'un tissu de PME incluant tous les domaines d'activité demeure une nécessité plus que conjoncturelle. L'objectif d'atteindre la création d'au moins 3 millions de PME, reste une assise indispensable pour asseoir une vision et une stratégie économique en adéquation avec la réalité du terrain. À ce titre, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar s'est réuni, jeudi, avec les responsables de l'Agence de développement des PME et de la promotion de l'innovation (Adpi-PME) et du Fonds de garantie des crédits aux PME (Fgar), pour «débattre des voies de renforcement des mécanismes d'appui de cette catégorie d'entreprises à même de contribuer à la diversification de l'économie nationale». Il faut dire, qu'après la série de rencontres qu'a effectuées le ministre avec les grands groupes industriels publics, son action s'approfondit et s'étend aux mécanismes de création et d'accompagnement de jeunes entreprises, dans le but de fluidifier les procédures et les actions administratives susceptibles d'apporter un changement en matière de création et d'exploitation des PME. Une orientation qui s'inscrit dans le volet prévisionnel d'une nouvelle politique de gouvernance, loin des anciennes pratiques qui ont engendré un passif économique et social lourd à porter. Dans ce sens, les responsables de l'agence sont longuement revenus sur «les obstacles qui réduisent son efficacité dans l'accompagnement d'un grand nombre de PME, particulièrement les dettes dues aux pépinières des entreprises et anciens centres de facilitation rattachés à cette agence, après avoir remplacé en 2018 l'Agence nationale du développement de la PME (Andpme)». Une faille de l'ancien système dont les conséquences s'étendent jusqu'à aujourd'hui, compliquant considérablement la concrétisation des réformes en cours, dans la mesure où en plus de l'administration de plans d'urgence, la plus grande problématique pour redonner vie à des milliers de petites entreprises demeure leurs contentieux. C'est précisément à ce niveau que l'agence est sollicitée. À cet effet, le ministre a mis en avant l'impératif de «conjuguer les efforts pour permettre à l'agence d'accomplir son rôle, insistant sur l'impératif d'intensifier les contacts pour la faire connaître au grand public et se rapprocher davantage des porteurs de projets, notamment au niveau des universités». Une alternative incontournable pour mettre au diapason, l'université et le marché du travail, et de l'entrepreneuriat. Le déséquilibre qui existe depuis des années, entre les besoins de l'économie nationale et le monde universitaire, a engendré une situation complexe en matière d'emploi et de taux de chômage. De leur côté, les responsables du Fgar, ont exposé leurs objectifs et le fonctionnement de leurs institutions, pour lesquelles le ministre a insisté sur «la nécessité d'élargir la gamme des produits du Fonds pour qu'il assure d'autres prestations financières aux porteurs d'idées et de projets afin de les aider dans les différentes étapes de concrétisation de leurs projets». une tâche qui impose un effort de communication et un renouvellement de présence, que le ministre a évoquée, en plus de la nécessité d'une coordination sans failles entre les différents mécanismes de soutien, et l'impératif d' «une présence plus importante du Fonds dans les différentes régions du pays, notamment celles du Sud, pour lui permettre d'assurer un plus grand accompagnement aux porteurs de projets dans les régions du Sud».


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