Zaouia - Mostaganem : Clôture du colloque international sur cheikh Mohamed Ben Habib El Bouzidi

Les participants au colloque international sur cheikh "Sidi Mohamed Ben Habib El Bouzidi" connu sous le nom de "Sidi Hamou", fondateur de la zaouia El Bouzidia, ont mis l’accent à la clôture des travaux sur le rôle important des Zaouias dans la préservation de la langue arabe et du patrimoine.
Lors de cette rencontre, organisée à Mostaganem à l’occasion de la commémoration du 1er centenaire de la mort de cheikh El Bouzidi (1824-1909), les séminaristes ont souligné également l’importance du rapprochement entre les divers courants soufis pour unifier leurs actions en tenant compte des spécificités et de l’environnement de chacun d’eux.
Le professeur syrien Mohamed Abdelaziz Alaoui, adepte de la tarîqa El Chadlia El Alaouia El Bouzidia à Damas a indiqué, dans son intervention intitulée "la zaouia et son rôle dans la préservation de la langue arabe et le saint Coran" que celle-ci a été fondée sur le savoir et le Dikr prévalant une place prestigieuse à ses cheikhs.
La méthodologie adoptée par les chefs de zaouias consiste à faire apprendre la récitation et l’interprétation du Coran aux disciples (mouridines).
Lui succédant, cheikh Hazem Abou Ghazala, cheikh de la tarîqa El Kadiria El Chadlia à l’association de la maison du Coran "Dar El Kor'an" en Jordanie a mis en exergue la contribution apportée par les grands précurseurs du soufisme dans la défense de leurs pays contre les ennemis notamment durant les croisades et l'invasion des mongols en Orient.
Cette rencontre, qui a vu la participation de près de 2.000 invités, composés de professeurs et chouyoukh de zaouias de Syrie, de Jordanie, d’Egypte, de Libye, de Tunisie, du Maroc et de France ainsi que des chefs et disciples des zaouias du pays, a été marquée par la présentation de communications traitant de la personnalité de cheikh El Bouzidi et de ses œuvres.
D’autres conférences ont traité du rapprochement des courants soufis, du rejet de l’intolérance et de lectures poétiques prises des ouvrages de Sidi El Bouzidi.