Algérie

Zahraoui Mohamed : Un expressionniste abstrait qui sort des ténèbres


Zahraoui  Mohamed : Un expressionniste abstrait qui sort des ténèbres
Zahraoui Mohamed, « Momo » pour les intimes, fait partie de cette espèce d'artistes qui se fabrique à la force de ses biceps. Le passé n'a pas été tendre pour ce jeune artiste dépassant légèrement la trentaine. Il fait partie de la caravane catalane, qui se trouve en Algérie depuis le 2 octobre, pour quitter l'Algérie aujourd'hui samedi. Dès son retour en France, il part à Sarlat (Dordogne), en qualité d'invité d'honneur, pour livrer ses sentiments à travers l'exposition de ses 'uvres. Momo a baigné dans le rouge et le noir durant des années délicates et difficiles, pour reprendre enfin goût à la vie et à l'espérance avec la couleur bleue. Cette 4e visite de la caravane catalane dans notre pays, s'est articulée autour de 3 étapes, Tipaza, Mostaganem et Sidi Bel Abbès. Momo est fier de son origine algérienne. Ses aïeux sont de Chlef. En visitant le port de Tipaza, il ne s'est pas empêché de faire remarquer d'une manière pertinente, « je suis venu du bout du monde pour voire Tipaza, mais de ce merveilleux port je ne peux même pas observer l'horizon », ajoute-t-il. Fervent défenseur des arts et des patrimoines des civilisations, Momo s'insurge contre les destructeurs de la mémoire.Sa 1ère exposition remonte à 2006, après la disparition de sa compagne Laëtitia. Cet artiste expressionniste abstrait est issu de la petite localité d'Elne, située à 15 km au sud de Perpignan (France). Il porte fièrement un chapeau noir qui appartenait au directeur de la maternité Suisse d'Elne, dans laquelle est née sa grand-mère. Momo a pu quitter son ancien univers grâce à son art. Solitaire pour méditer, son regard perçant et son énergie sont emballés par le rythme de sa vie tout court. Reconnu pour ses créations, il est sollicité par d'autres associations culturelles pour participer aux rencontres. Momo veut susciter des sentiments auprès de ces compatriotes qui ont baissé les bras, en relatant sa vie depuis son enfance, en passant par les cités, la prison jusqu'aux halls des expositions. « Une banale bagarre m'a foutu en prison, la xénophobie et le racisme ont pris hélas de l'ampleur en France. La tragédie des harraga doit être prise en charge. Ces jeunes qui risquent leurs vies sont vite récupérés et exploités par les réseaux maffieux en France », enchaîne-t-il. Momo exhibe un album de musique rap qui chante la malvie des jeunes et des harraga. Refusant de vendre « son âme » (ses tableaux, ndlr). Observateur et patient, il a su contourner les embûches qui se dressent sur ses chemins, « je veux réussir comme mon idole, qui s'appelle Eric Cantona, d'ailleurs, il me suit et m'encourage, il s'est mis à peindre. J'ai commencé à forger ma personnalité et je ne compte pas m'arrêter là », conclut-il.
l algérie doit prendre exemple sur se qu ai devenu la france grace a l europe ,la vie en france est devenu une compétition, les gens ont tout et se lasse de tout.il n y a plus de travail.et on préfére l argent facile.c est la guerre entre les jeunes et les vieux,il n y a plus de respect ;ne vendais pas notre pays et surtout ses richesses et faite profitez votre peuple,pas le tourisme ,le tourisme tue,préservais notre patrimoine et surtout notre culture .et surtout celle des anciens .....un éxemple cheick braïm ,il faud réster humain et non devenir des bétes zahraoui mohamed
zahraoui mohamed - artiste peintre - elne
13/10/2009 - 4352

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)