En visite avant-hier sur le chantier de la pénétrante reliant la ville de Chlef au port de Ténès, le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, a adressé une mise en demeure verbale au consortium chargé de la réalisation en le sommant d'accélérer les travaux dans un délai n'excédant pas 15 jours.«A défaut de renforcement des chantiers et d'une accélération significative des travaux sous quinzaine, nous nous verrions dans l'obligation de confier les travaux à d'autres intervenants, car le projet accuse un retard considérable», a indiqué le ministre au responsable de l'entreprise portugaise, chef de file d'un consortium composé également de l'ETRHB Ali Haddad et d'une entreprise de Chlef. Cependant, le premier responsable du secteur n'a pas soufflé mot sur les retards de paiement des situations des entreprises en question, ni sur les vrais motifs à l'origine des lenteurs considérables qu'accuse le premier lot de 22 km, surtout au niveau de la section attribuée aux Portugais et à l'ETRHB. Il faut dire que la pénétrante Chlef-Ténès est la seule liaison autoroutière du pays à connaître un retard aussi prolongé, puisque les travaux de la première tranche de 22 km, lancés il y a trois ans, atteignent un taux de réalisation de 17% seulement.
Si la section réalisée par une entreprise de Chlef, allant de l'autoroute Est-Ouest jusqu'à la commune de Oued Farès, est au stade des terrassements, celle reliant cette dernière localité à Bouzeghia est presque au point mort. Cette portion de la pénétrante est, faut-il le souligner, confiée à l'entreprise portugaise et à l'ETRHB Ali Haddad. Pour ce qui est des deux tranches restantes entre Bouzeghaïa et le port de Ténès, sur une longueur de 32 km, le directeur des travaux publics de la wilaya a fait savoir que l'étude technique y afférente vient d'être achevée, mais sans préciser quand le dossier sera soumis pour approbation et inscription au niveau du ministère concerné.
A signaler que la pénétrante en question devrait être étendue par la suite aux Hauts Plateaux, via la wilaya de Tissemsilt. Une opération qui n'est certainement pas pour demain. Ainsi, le rêve de toute une population marginalisée et enclavée sur les monts de l'Ouarsenis, est reporté à plus tard.
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Posté Le : 04/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : www.elwatan.com