Yun Byung-Se salue les efforts déployés par l'Algérie sur la scène régionale

« L'Algérie joue un rôle primordial pour apporter la paix et la stabilité dans la région du Sahel et au Maghreb notamment au Mali et en Libye », a-t-il indiqué lors d'un point de presse animé conjointement avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. « Grâce aux efforts de l'Algérie, à sa médiation et son leadership, un accord pour la paix et la réconciliation au Mali a été signé et est en cours de mise en ?uvre », a-t-il dit. Concernant la crise en Libye, le chef de la diplomatie sud-coréenne a affirmé que l'Algérie joue un rôle « très important » pour arriver à une solution politique et pacifique. La Corée du Sud « apprécie le leadership et tout ce qui a été entrepris par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour favoriser la paix et la stabilité dans toute la région », a-t-il poursuivi affirmant que son pays est « disposé » à partager son expérience de développement économique avec l'Algérie et d'autres pays africains. Yun Byung-Se a soutenu que la Corée du Sud constitue un « parfait » partenaire pour l'Algérie dans le domaine de la croissance économique et un « allié » aux plans régional et international. « C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai assisté, il y a deux jours, à une réunion à Addis-Abeba », a précisé Yun Byung-Se à la fin de la conférence de presse rappelant que « l'Algérie est le seul pays africain avec qui la Corée du Sud a signé un accord de partenariat stratégique ». Il a à l'occasion invité Lamamra à effectuer une visite en Corée du Sud.Renforcement du partenariat stratégiqueDans le cadre de cette visite qui intervient au 25e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre Alger et Séoul et neuf ans après la signature de la déclaration de partenariat stratégique, les MAE des deux pays ont annoncé le renforcement du partenariat convenant également de « renforcer » leurs relations économiques et encourageant, à cet effet, un « rapprochement » entre leurs institutions et leurs hommes d'affaires. « Nous sommes arrivés à la conclusion que cet arsenal juridique (régissant les relations économiques bilatérales) doit être enrichi ou actualisé pour certains cas », a indiqué Lamamra. « Il nous manque, à titre d'exemple, un conseil d'affaires qui regrouperait les hommes d'affaires des deux pays et cela est particulièrement opportun lorsqu'il s'agit d'un pays comme la Corée du Sud qui, il y a quelques années, était encore un pays membre du groupe des 77 et qui est entré à l'OCDE en tant que 13e puissance économique mondiale », a-t-il affirmé. La Corée du Sud est « un exemple qui mérite d'être médité en termes d'efforts à faire et de réformes à réaliser », a soutenu le chef de la diplomatie algérienne.