Algérie


Yousfi
Le ministre de l'énergie et des mines, Youcef Yousfi, a déclaré qu'aucune révision des prix de l'électricité, du gaz et des hydrocarbures ne figure dans l'agenda du gouvernement à court terme, aussi bien pour les prix des carburants, tous types confondus, que pour l'électricité et le gaz.Le ministre de l'énergie et des mines, Youcef Yousfi, a déclaré qu'aucune révision des prix de l'électricité, du gaz et des hydrocarbures ne figure dans l'agenda du gouvernement à court terme, aussi bien pour les prix des carburants, tous types confondus, que pour l'électricité et le gaz.Dans une interview au quotidien Echourouk, publiée mardi, le ministre a affirmé que "l'augmentation des prix des carburants, tous types confondus, ne figure pas dans l'agenda du Gouvernement, que ce soit cette année ou l'année prochaine.Cependant, un projet de révision de la tarification à moyen terme est possible". Pour Yousfi, la production de pétrole n'a pas baissé et se maintient au niveau de 1,2 million de barils/jour, ce qui correspond à la quote-part de l'Algérie au sein de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ajoutant que la politique commerciale du pays privilégie à l'extrême la politique de valorisation de la production et de diversification des exportations en termes de produits et de marchés.Il est prévu une augmentation du rythme de la production pour des raisons techniques spéciales, dans les prochaines semaines avec l'entrée en production d'un nouveau champ ainsi que d'autres champs durant les prochaines années, ce qui va augmenter la productivité. "Mais l'augmentation de la production globale n'est nullement envisagée", a-t-il indiqué.Pour ce qui est du gaz naturel, Yousfi a souligné que "vu la crise financière qui sévit en Europe et qui s'est répercutée sur les activités de production et de consommation qui a connu une baisse de 50 milliards/m3 par an, et à la demande de ses partenaires, Sonatrach a baissé la production tout en étant ferme sur les prix"."En conséquence, Sonatrach n'a pas augmenté ses exportations de gaz au détriment du prix, une politique délaissée à jamais", a ajouté Yousfi soulignant que "cette situation est conjoncturelle puisque la demande est appelée à augmenter avec force. De nouveaux champs entreront en exploitation et, parallèlement aux nouveaux marchés qui s'ouvriront à Sonatrach, le gaz naturel connaîtra une forte valorisation grâce aux nouvelles unités pétrochimiques du pays".Sonatrach s'emploie à intensifier et diversifier ses investissements. Evoquant la réalisation des cinq raffineries, le ministre a indiqué que ces projets avancent progressivement puisque leur entrée en production, prévue fin 2017, permettra de multiplier les capacités de raffinage du pays dans le but d'assurer l'approvisionnement du marché national à long terme en mettant à disposition des capacités de stockage à travers toutes les régions avec un volume de consommation d'un mois au minimum.Concernant le projet "Desertec", le ministre a souligné que l'Algérie avait prévu dans son programme d'énergies renouvelables la production de 10 MGW destinée à l'exportation, précisant toutefois que "les investissements dans ce domaine ne seront réalisés que si les conditions d'exportation vers l'Europe seront réunies.C'est dans ce cadre que l'Algérie a adhéré à l'initiative régionale de coopération en matière d'énergies renouvelables, notamment à travers les échanges avec l'Europe dans ce domaine", a-t-il poursuivi. A une question sur l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste, Yousfi a affirmé que "vu les potentialités considérables dont dispose l'Algérie dans le domaine des hydrocarbures non-conventionnels, il serait irresponsable de ne pas exploiter ces ressources". Cependant, des précautions en matière de protection de l'environnement sont nécessaires, selon le ministre.Dans une interview au quotidien Echourouk, publiée mardi, le ministre a affirmé que "l'augmentation des prix des carburants, tous types confondus, ne figure pas dans l'agenda du Gouvernement, que ce soit cette année ou l'année prochaine.Cependant, un projet de révision de la tarification à moyen terme est possible". Pour Yousfi, la production de pétrole n'a pas baissé et se maintient au niveau de 1,2 million de barils/jour, ce qui correspond à la quote-part de l'Algérie au sein de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ajoutant que la politique commerciale du pays privilégie à l'extrême la politique de valorisation de la production et de diversification des exportations en termes de produits et de marchés.Il est prévu une augmentation du rythme de la production pour des raisons techniques spéciales, dans les prochaines semaines avec l'entrée en production d'un nouveau champ ainsi que d'autres champs durant les prochaines années, ce qui va augmenter la productivité. "Mais l'augmentation de la production globale n'est nullement envisagée", a-t-il indiqué.Pour ce qui est du gaz naturel, Yousfi a souligné que "vu la crise financière qui sévit en Europe et qui s'est répercutée sur les activités de production et de consommation qui a connu une baisse de 50 milliards/m3 par an, et à la demande de ses partenaires, Sonatrach a baissé la production tout en étant ferme sur les prix"."En conséquence, Sonatrach n'a pas augmenté ses exportations de gaz au détriment du prix, une politique délaissée à jamais", a ajouté Yousfi soulignant que "cette situation est conjoncturelle puisque la demande est appelée à augmenter avec force. De nouveaux champs entreront en exploitation et, parallèlement aux nouveaux marchés qui s'ouvriront à Sonatrach, le gaz naturel connaîtra une forte valorisation grâce aux nouvelles unités pétrochimiques du pays".Sonatrach s'emploie à intensifier et diversifier ses investissements. Evoquant la réalisation des cinq raffineries, le ministre a indiqué que ces projets avancent progressivement puisque leur entrée en production, prévue fin 2017, permettra de multiplier les capacités de raffinage du pays dans le but d'assurer l'approvisionnement du marché national à long terme en mettant à disposition des capacités de stockage à travers toutes les régions avec un volume de consommation d'un mois au minimum.Concernant le projet "Desertec", le ministre a souligné que l'Algérie avait prévu dans son programme d'énergies renouvelables la production de 10 MGW destinée à l'exportation, précisant toutefois que "les investissements dans ce domaine ne seront réalisés que si les conditions d'exportation vers l'Europe seront réunies.C'est dans ce cadre que l'Algérie a adhéré à l'initiative régionale de coopération en matière d'énergies renouvelables, notamment à travers les échanges avec l'Europe dans ce domaine", a-t-il poursuivi. A une question sur l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste, Yousfi a affirmé que "vu les potentialités considérables dont dispose l'Algérie dans le domaine des hydrocarbures non-conventionnels, il serait irresponsable de ne pas exploiter ces ressources". Cependant, des précautions en matière de protection de l'environnement sont nécessaires, selon le ministre.




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