Algérie

Younsi appelle à la nécessité de mettre fin au monopole du pouvoir lors du prochain amendement de la constitution Politique


Le secrétaire général du parti El Islah M. Djahid Younsi a appelé samedi à Alger à la nécessité de mettre fin au "monopole du pouvoir" lors du prochain amendement de la constitution et d'asseoir les règles d'un dialogue national global de toutes les forces de la nation. M. Younsi a présenté, au cours d'une conférence de presse, plusieurs propositions qu'il juge essentielles pour la révision de la constitution fondées toutes sur "la préférence du sens du dialogue basé sur la coopération entre toutes les composantes de la société, sans confrontations, à l'effet de trouver des dénominateurs communs".
Le conférencier a insisté sur l'impératif d'aller vers un "régime parlementaire car plus proche de la volonté populaire".
M. Younsi a rejeté le principe de mandats présidentiels ouverts tel que stipulé actuellement dans la constitution, plaidant pour "leur limitation à un seul mandat de cinq ans renouvelable une seule fois afin d'inscrire le pays dans une nouvelle dynamique".
Le même responsable a appelé à "une véritable séparation des pouvoirs pour mettre fin à l'hégémonie du pouvoir exécutif sur les deux pouvoirs législatif et judiciaire en mettant en place des mécanismes de consolidation du pouvoir législatif avec des prérogatives de contrôle", proposant également "la création d'un conseil supérieur de la magistrature présidé par un des magistrats sans intervention des autres instances dans ses décisions".
Les représentants du peuple pourront, dans la constitution prônée par le secrétaire général d'El Islah, "légiférer de manière exclusive et retirer la confiance au gouvernement". Il a également appelé à l'installation d'un tribunal constitutionnel et à l'élargissement des cas de saisine sur la constitutionnalité des lois, aux représentants du peuple".
S'agissant de ce qu'il a considéré comme "l'absence de dialogue véritable" entre le pouvoir, la classe politique et les citoyens, M. Younsi l'a imputé au refus du gouvernement de dialoguer avec les parties qui ne partagent pas ses opinions".
Pour M. Younsi, sa formation politique "veut mener l'Algérie vers une solution consensuelle pour aller vers un pouvoir démocratique de manière souple, sans heurts et avec la contribution de tous.
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