Algérie

Youcef Yousfi limoge le PDG du groupe IMetal



Le groupe IMetal a un nouveau Président directeur général (PDG). Il s'agit de Maouche Abdelhakim, l'ex PDG de Anabib, une filiale de ce même groupe.Dans ses nouvelles fonctions, il a remplacé Ahmed Yazid Touati, limogé sans indemnités pour «mauvaise gestion» du portefeuille du groupe IMétal. Un poste de Directeur général adjoint (DGA) a été créé et réservé à Tarek Bouslama, un haut cadre du même département, avons-nous appris de sources proches du ministère de l'Industrie et des Mines.
Ces décisions ont été prises à l'issue d'une Assemblée générale extraordinaire (AGEx) tenue, hier matin, à Alger, au niveau du ministère de l'Industrie et des Mines. Ainsi, le ministre Youcef Yousfi a frappé fort dans ce département pour remédier à la situation dans laquelle pataugent les filiales d'IMetal, notamment le complexe sidérurgique de Annaba, Sider El Hadjar.
Telle une traînée de poudre, la nouvelle s'est répandue dans le milieu des sidérurgistes qui, à l'unanimité, ont applaudi longuement les décisions du ministre de l'Industrie et des Mines. «Nous les connaissons ces deux nouveaux (anciens) cadres dont la compétence n'est plus à présenter. Nous en avons marre des retraités du secteur du bâtiment dont l'ancien PDG du groupe IMetal, un retraité de Batimétal.
Ces retraités ont toujours eu la main basse sur la sidérurgie depuis la création du groupe IMétal, en février 2015, sans pour autant apporter un plus à ce secteur. Ils sont également en nombre dans l'usine et le groupe Sider. Louable, l'effort du ministère de l'Industrie l'est à plus d'un titre puisqu'il va en direction des attentes des sidérurgistes.
Ces nouveaux cadres vont, vraisemblablement, redorer le blason terni du complexe sidérurgique d'El Hadjar, le fleuron industriel à haute valeur ajoutée pour le pays», acclament les cadres de Sider El Hadjar. La mauvaise gestion au niveau du complexe est telle le Haut fourneau N°2 (HF) du complexe Sider El Hadjar était, cette semaine, à l'arrêt durant deux jours pour rupture de stock de coke. Une absence de prévisions qui a coûté cher au complexe, déjà en difficultés financières dont le cumul de dette dépasse les 100 milliards de dinars.


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