Les admissions au port et aéroport d'Alger en 2011 parlent d'une valeur globale de 780 milliards de dinars, alors que le montant des refus dépasse à peine 3 milliards.Il ne faut pas sortir d'une grande école pour comprendre que l'Algérie reste un pays potentiellement importateur si l'on excepte les exportations d'hydrocarbures. Mais qu'en est-il de la conformité des produits qui arrivent par centaines de milliers d'outre-mer ' Le directeur de la concurrence et des prix de la wilaya d'Alger, Youcef Lamari, se veut rassurant sur le sujet, soulignant que d'une manière générale la conformité des produits répond à la législation en vigueur en matière de contrôle. À titre d'exemple, sur 306 prélèvements opérés au service de lutte contre la fraude au port d'Alger, 285 sont conformes. Le bilan de ce service concernant 2011 enregistre 48 805 déclarations dont 56 475 admissions contre 626 refus, soit 1,28%. En répartition des déclarations, viennent en tête les produits industriels avec 76%, les produits alimentaires avec 23% et les cosmétiques nettement derrière avec 1,8%. Un classement qui garde les mêmes rangs par famille de produits. Pour l'exercice 2011, il a été effectué au port d'Alger 37 124 contrôles de produits industriels, 36 818 documentaires, 12 339 visuels, 11 462 produits alimentaires, 877 concernant les cosmétiques et 306 contrôles analytiques. Au volet franchise des droits de douane notamment en matière de démantèlement tarifaire, dont l'Algérie a ratifié les deux accords, plus de 19 000 dossiers ont été visés pour un montant de plus de 3 milliards de dollars. 1 296 opérateurs entre importateurs et fabricants ont formulé 21 512 dossiers pour bénéficier des droits de douane relatifs à la zone arabe de libre-échange (Zale) et la Zone européenne. Pour ce qui est du suivi des importations, le DCP a précisé que plus de 23 000 déclarations d'importation étaient répertoriées pour les zones Asie, Europe, Arabe et autres pays. Au chapitre du contrôle de la qualité, les brigades de la DCP ont effectué pour l'exercice considéré 64 351 interventions ayant abouti à 8 807 verbalisations, 1 419 opérations de saisie, dont 976 relatives aux produits alimentaires, 433 des produits industriels pour une valeur globale de plus de 10 milliards de centimes, alors que les propositions de fermeture administratives sont au nombre de 217. Au contrôle sanitaire, les infractions prédominantes concernent le défaut d'hygiène et le défaut d'étiquetage. En matière de contrôle des pratiques commerciales et qualité, le défaut de facturation vient en tête des infractions avec un montant global de près de 10 milliards de centimes, suivi de la pratique des prix illicites avec près de 1,5 milliard de centimes. 1 163 propositions de fermetures ont été établies durant cette période. En matière d'activités réglementées, la DCP a rejeté 31 demandes concernant l'ouverture de cybercafés, salles des fêtes, fast-foods, restaurants et salles de jeux. À noter, enfin, que le marché informel a connu en 2011 un rebondissement notamment dans les circonscriptions d'El-Harrach, de Dar El-Beïda, de Bab El-Oued, de Draria, d'Hussein-Dey et de Bir-Mourad-Raïs. Cette prolifération des marchés informels avec son tas de désagréments est, faut-il le rappeler, la conséquence d'un manque de maîtrise de ce volet par les collectivités locales qui en font un fonds et un atout pour chaque échéance électorale.
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Posté Le : 03/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Ali Farès
Source : www.liberte-algerie.com