Dans le même temps, l’opposition a considéré que la poursuite des violences équivalait à un rejet par le président Abdallah Ali Saleh, 68 ans, d’une offre de sortie de crise prévoyant qu’il quitte ses fonctions avant 2011. Selon un responsable de l’administration locale dans la région de Harf Soufiane, à 170 km au nord de Sanaa, quatre personnes ont été tuées par des tirs de la police contre des manifestants et sept ont été blessées. La marche de Harf Soufiane avait été organisée à l’appel des rebelles zaïdites, adeptes d’une branche du chiisme, qui combattent le régime depuis 2004 et qui ont rejoint récemment la contestation contre le président Saleh. «La poursuite de la répression (...) signifie pour nous un rejet sans appel de notre initiative», a déclaré à l’AFP, Mohammed Gahtane, un porte-parole au Forum commun, coalition de l’opposition parlementaire.
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Posté Le : 05/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rédaction internationale
Source : www.elwatan.com