Algérie

Yémen : Ali Saleh, reviendra, reviendra pas '



Yémen : Ali Saleh, reviendra, reviendra pas '
Les analystes qui voient une insurrection rampante au Sud et un activisme débordant d'Al-Qaïda redoutent une «somalisation» du plus pauvre pays de la péninsule arabe. Le président Ali Abdallah Saleh, qui est hospitalisé depuis le 4 juin dernier à  Ryad, s'adressera à  son peuple. Peut-être demain. A Sanaa, chacun y va avec ses spéculations. Y compris sur sa santé «en constante progression» selon les officiels, «déplorable» selon l'opposition. M. Saleh, qui est «est en bonne santé et a l'esprit très réactif» selon Abdel Karim Al-Iriani, son conseiller politique, doit,  à  en croire les responsables du Congrès populaire général, «définir les grandes lignes des  réformes politiques attendues». Autrement dit, le  retrait du pouvoir du président avancé ici et là est exclu. Même si parmi ses partisans, certains lui prêtent une autre volonté : «Organiser, après une formation d'un gouvernement de coalition, une élection présidentielle anticipée» et se retirer. Les opposants sont convaincus que le Président annoncera  son intention de transférer «ses pouvoirs au Parlement» et non à  son vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi. Même si ce dernier «déploie d'énormes efforts pour normaliser la situation» et «réunir toutes les parties autour de la table du dialogue».”‚Ahmed Ali Saleh, le fils aîné du président et commandant de la garde républicaine et des forces spéciales, rassure partisans et opposition. Selon lui, ses hommes obéiront aux ordres du vice-président et soutiendront ses efforts pour résoudre la crise politique dans le pays. «La garde républicaine et les forces spéciales restent fidèles au pays et elles sont engagées à  exécuter les ordres du vice-président Abdu-Rabbu Mansour Hadi», dit-il en réponse à  ceux qui demandent son départ et le qualifient  de «cœur du système». Parallèlement à  ces «spéculations», les trois membres du Haut commissariat des Nations unies pour les  droits de l'Homme enquêtent sur les dépassements.  Avec les responsables du  gouvernement, d'abord, les représentants de l'opposition et les défenseurs des droits de l'Homme qui se plaignent de la répression ensuite. Les analystes qui voient une insurrection rampante au Sud et un activisme débordant d'Al-Qaïda redoutent une «somalisation» du plus pauvre pays  de la péninsule arabe. Un gouverneur affirme  que le Yémen est bien parti pour devenir un nouvel  Afghanistan si rien n'est fait rapidement.


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