Algérie

"Yema" de Djamila Sahraoui en ouverture du festival de "Aflam du Sud", en Belgique




Le film "Yema" de l'Algérienne, Djamila Sahraoui, sera projeté en ouverture de la 2e édition de "Aflam du Sud", dédié au cinéma arabe et prévu du 11 au 14 janvier 2013 à Bruxelles (Belgique), annonce le site électronique du festival.
Le long-métrage algérien sera projeté parmi 11oeuvres, entre longs et courts métrages et des documentaires représentant plusieurs pays arabes dont le Maroc, l'Egypte, la Syrie et le Liban.
Le rôle principal dans "Yema", celui de la mère (Ouardia) est endossé par la réalisatrice elle-même. Le film aborde l'histoire poignante d'une mère enterrant son fils militaire Tarik assassiné par des terroristes. La douleur de cette mère éplorée et d'autant plus inconsolable que pèse sur son c'ur le soupçon que c'est son autre fils, Ali enrôlé dans des groupes terroristes, qui aurait commis ce crime.
D'une durée de 1h 30, le film retrace l'acharnement d'une mère à transcender son chagrin en privilégiant le contact de la nature et en recourant au travail de la terre.
Née en 1950, Djamila Sahraoui a réussi à devenir depuis quelques années une des quelques réalisatrices algériennes les plus remarquées, représentant son pays dans de nombreuses manifestations cinématographiques internationales.
"Yema" a décroché le prix de la meilleure interprétation féminine au Festival de Namur (Belgique, en octobre dernier).
"Juanita de Tanger" (2006) de la marocaine Farida Belyazid , "Le retour du fils" de son compatriote Ahmed Boulane (2011), "Les hommes libres" de Ismail Ferroukhi (2011), également représentant le Maroc, figurent à l'affiche du festival.
La réalisatrice égyptienne Sabreen Bint Loula, Saddie Choua (Belgique) et l'Américaine Dana Shondelmeyer, seront présentes à ce festival non compétitif.
Par ailleurs, une table ronde portant sur "Printemps arabe, printemps de femmes '", est programmée, de même qu'une exposition de photographies de la Libanaise Patricia Barakat.
Crée en 2012, "Aflam du Sud", vise à "interroger les frontières entre l'Orient et l'Occident" à travers des 'uvres peu ou pas connues en Belgique, précisent les initiateurs du festival qui veulent privilégier à travers cette seconde édition le septième art au féminin.


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