YELLEL

Une bonne partie de la cité Adda Benameur Cheikh est devenue un centre commercial sauvage où le commerce du bazar domine.Une anarchie indescriptible s'est installée dans les lieux où tout est permis. Les trottoirs sont entièrement squattés par les pseudo-commerçants et les rues de la cité sont envahies par des voitures stationnant sur les deux côtés provoquant un désordre ahurissant nécessitant une intervention des autorités locales et des services de l'ordre.La question que se posent bon nombre de riverains est de savoir si ces fonds commerciaux qui ont poussé comme des champignons, sont-ils licites' A vrai dire, les lots de terrain ont été attribués initialement par l'APC dans les années 70 pour l'usage d'habitation comme stipulé dans les actes administratifs et la plupart des propriétaires ont transformé les rez-de-chaussée en locaux commerciaux à louer. Et il y aurait même certains commerçants qui ne détiennent pas de registres de commerce fuyant ainsi le fisc.Des opérations de contrôle sont ainsi souhaitées, notamment à l'approche du mois de Ramadhan où, comme chaque année, la situation devient invivable avec ce monde fou qui sillonne les accès et ces véhicules qui s'arrêtent n'importe où et n'importe comment. Même l'informel jonchera les rues dès les premiers jours du mois sacré bloquant carrément la circulation.Il faut dire haut et fort qu'un sale décor caractérise cette partie de la cité Adda Benameur Cheikh et une intervention sans répit des responsables et des services concernés pourrait mettre un terme définitif à ce désordre et redonner à l'endroit son calme et sa tranquillité. C'est un rêve tant caressé par la majorité des habitants.