L'enfant de Hammam Boughrara, l'artiste peintre Yazid Kheloufi, expose actuellement au carrousel du Louvre dans la capitale française. Ses 'uvres : une vingtaine, notamment des installations empreintes de méditation soufie.
Mystique, même s'il ne l'avoue qu'à demi, Yazid estime que « la tendance soufie se fonde sur la doctrine du subjectivisme. » Très influencé par le philosophe Ibn El Arabi, le peintre pense, comme ses illustres maîtres : « J'essaye de sentir le monde qui m'entoure autrement, en mode de contemplation qui passe de l''il du corps à l''il du c'ur. Je pars dans ma recherche de la diversité des choses dans la forme à l'unité dans le fond, la célèbre théorie de l'unité existentielle d'Ibn Arabi. » Il ne cache pas de s'appuyer sur le grand répertoire soufi et la philosophie illuminative : « Je fais de l'écriture, qui reste pour moi une topographie intérieure de soi.La présence de la lettre arabe est très forte dans l'imaginaire de l'être musulman, plus que l'image. » Et d'en donner un exemple : « L'image ne pourra pas servir le divin, alors que la lettre est abstraite et le divin est abstrait. Allah, qui est le nom de Dieu en Islam, ne pourra pas être représenté en image. La lettre et l'alphabet peuvent servir le divin' » Enfin, Kheloufi reconnaît : « L'ensemble de mes textes est tiré des écrits du grand penseur Abou Hayen al Tawhidi, j'ai essayé de refléter son 'uvre majeure : Plaisirs et convivialités »
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Posté Le : 18/11/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : C. B.
Source : www.elwatan.com