YATAFENE
Un CEM manque à l?appel Construit pendant les années 1970, le CEM d?Aït Saâda, dans la commune de Yatafène, a vu une extension anarchique quelques années plus tard. Sans se soucier des conséquences que le laisser-aller pouvait engendrer, les entrepreneurs du bâtiment n?ont pas respecté les normes de construction. Les fondations et les dosages en fer et en béton armé sont réalisés à la légère. Les résultats sont là : le séisme du 21 mai 2003 a révélé toutes ces défaillances. Ainsi, le CEM a été secoué et touché au niveau du bloc administratif et de la cantine, construite récemment sur des bases bâclées. Des travaux de restauration et de renforcement ont été lancés après les rapports établis par le CTC. Mais ces travaux, à en croire un responsable, ont été tardivement entrepris. Signalons que pour l?instant, le CEM, trop exigu, ressemble plus à un chantier des travaux publics et à un labyrinthe où les matériaux appartenant à trois entreprises privées sont déposés çà et là. Cela entrave le mouvement des collégiens et des enseignants. De ce fait, la communauté du CEM n?a pas pu franchir le portail à l?occasion de la rentrée de cette année, et les inscriptions administratives ont été reportées à une date ultérieure. Du côté des parents d?élèves, on ne cache pas une forte inquiétude. Ils déplorent la lenteur des autorités dans la conduite des différents projets liés à l?école. « Les entrepreneurs doivent être contraints de respecter les délais impartis pour l?achêvement des travaux, car nos enfants ne peuvent pas attendre », nous dit un parent d?élève. « Le projet de la cantine réglera pas mal de problèmes et évitera la déperdition de nos enfants qui, faute de restauration, se trouvent souvent livrés à eux-mêmes en traînant dans la rue pendant des heures », ajoute un membre de l?association des parents d?élèves.
Posté Le : 13/09/2004
Posté par : sofiane
Ecrit par : Arezki B.
Source : www.elwatan.com