Algérie

Yasmine Belkhir élue



La jeune étudiante, Yasmine Belkhir, a été élue jeudi dernier, Miss Université 2012. Surprise et émue, Yasmine ne montrait sa joie à personne. Entourée de photographes, elle profitait de son moment de gloire, accompagnée de sa dauphine Hadia, de Miss Glamour Hafsa, Miss Photogénique Soulef et Miss Public Fairouz qui a été élue par les présents via SMS. L'événement a été organisé par l'Union générale des étudiants algériens (UGEA) et le groupe Dziriet. Les 17 jeunes filles ont d'abord défilé en tenue décontractée devant un jury constitué de professionnels de la mode ainsi que Miss Université 2011 qui a légué sa couronne à Yasmine. Les dix sélectionnées ont ensuite défilé en tenue traditionnelle, du caftan à la robe naïlie en passant par la tenue algéroise. Toutes cousues sur mesure par Mme Mouni Benrabah. « Je travaille très souvent avec le magazine Dziriet, j'ai habillé ces jeunes étudiantes mannequins et cela me fait plaisir », confie-t-elle. Le dernier défilé, en tenue de soirée, ne concernait que les cinq finalistes. Les participantes sont étudiantes à l'université d'Alger ou de Blida et dont l'âge se situe entre 21 et 24 ans. Elles avaient, certes, été moins nombreuses que l'année précédente, mais plus courageuses. En effet, les circonstances dans lesquelles se sont déroulées la préparation et l'organisation de cet événement n'étaient pas évidentes. Le casting a débuté le 22 février, et était prévu pour les universités de l'Est et de l'Ouest avant de se voir limité au centre. Zine B., membre du bureau national de l'UGEA, explique que « le casting de Miss Université n'a pas été bien accueilli par les universités. L'institut de journalisme et des sciences politiques, par exemple, nous a refusé l'accès ». Il ajoute que « les chefs de département ont simplement avancé l'argument d'être contre ce genre de concours ». Les obstacles ne se résument pas à cela. Bien avant le 8 mars une campagne aux antipodes de ce genre d'événement a été lancée par le bureau de l'Union générale des étudiants libres (UGEL). La jeune Amira, étudiante à l'université Houari Boumediene (USTHB) raconte que « des flyers (prospectus) ont été distribués incitant les étudiants à saboter le concours, s'appuyant sur des versets coraniques ». Selon elle, « les membres de l'UGEL ont saccagé le décor, fermé l'auditorium et ont tenté d'empêcher les bus qui transportaient les étudiants de démarrer ». A ce sujet, Zine affirme que « des graffitis incitant à la violence ont été inscrits sur les murs de l'université ». Naïm Soltani, propriétaire du groupe Dziriet, compte faire de ce concours une tradition pour fêter la journée internationale de la femme. Il a ajouté que « le groupe Dziriet accompagnera Yasmine dans les prochains concours de beauté internationaux ».


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