Algérie

YA BAHDJATI ! : Le chant étouffé de la noria des Ben Siam



YA BAHDJATI ! : Le chant étouffé de la noria des Ben Siam
Encore un lieu ayant emprunté le chemin des légendes algéroises, annales et souvenirs …inscrivant sur les pages de l'histoire d'El Djazair la demeure des Ben Siam. Une résidence bourgeoise aux portes de Bir Khadem, le puits de l'esclave. Vaste maison, grand pavillon et petite habitation, voisins d'un  verger, de vignes et d'une orangeraie. Alignement d'orangers, ces arbres aux fruits de soleil, aux fleurs nacrées lisérées de rose et aux senteurs entêtantes, s'exhalant autour de  la campagne du  puits de l'esclave.Triste destin que celui de la demeure des Ben Siam, revers de fortune de cette villa bourgeoise. Un revers infligé par l'armée coloniale qui par rancœur de la prospérité régnante au sein des familles algériennes a dévasté les terres des Ben Siam et flétri les jardins  des Hespérides et leurs pommes coulées dans l'or des trésors Eternels.Les nouveaux venus, ces chrétiens  dictant leur loi au pays indomptable, ont imposé un morcellement des terres des Ben Siam. S'attristèrent les propriétaires originels et s'affligea le hameau de Bir Khadem  sur les séquestres et la confiscation ordonnés. Et l'étranger, ce chrétien, Ya Bahdjati de pleurer dans ses écrits, sur des chants de la noria et ses ruisselets d'eau vive et sur le pin séculaire, montant haut dans le ciel comme un étendart glorifiant Alger la blanche  colombe, ultime témoignage d'un passé aisé,  de familles exilées et expropriées.


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