Le harem , univers de ces dames du Dey .Volière bruissante de voix féminines forcées dans l'ombre. Hautes murailles entourant jalousement cette aile destinées à protéger la beauté de ces belles , liées directement au maître d'El Djazair.
Le harem , univers de ces dames du Dey .Volière bruissante de voix féminines forcées dans l'ombre. Hautes murailles entourant jalousement cette aile destinées à protéger la beauté de ces belles , liées directement au maître d'El Djazair. Femmes de grande noblesse, concubines, filles et belles filles, mères et aïeules, parentes,sans oublier les belles esclaves, le harem offrait à ces épouses, compagnes et descendance une existence luxueuse mais recluse… Les chambres de ces élégantes resplendissaient de mobilier rare où se côtoyaient divans recouverts de brocarts et satins lourds ramenés d'Asie et d'Inde, tables de toilettes exposant des nécessaires incrustés d'argent et de nacre, glaces et miroirs aux cadres finement ciselés, coffres et commodes damasquinées, et aussi les tissus brodés, fines mousselines vaporeuses tendues, tout un espace féminin décoré avec une extrême finesse.Fort heureusement que sont là les jardins  intérieurs du harem, offrant des lieux de promenade et de récréation où les femmes richement habillées, parfumées et maquillées venaient se détendre à l'abri des regards inquisiteurs de l'étranger. Pour les unes c'était l'échange des confidences, pour les autres c'était jouer d'un instrument de musique, alors que certaines s'adonnaient à la lecture.Cependant, Le harem restait un lieu de jalousie entre les épouses et les concubines, de rêves et d'évasion pour les belles esclaves, de retraite pour les anciennes. Et d'attente d'un mariage pour les belles jouvencelles. Ni les chambres sans ouverture sur l'extérieur, ni l'absence de lumière du jour, ni les gardes attentifs à la moindre incartade féminine n'ôtaient le côté symbolique du  romantisme lié à  l'univers féminin du harem de la citadelle d'Alger. Le narrateur gardien de la mémoire, attentif aux fables et légendes de Dzair se mit dans la nuit bleue d'étoiles à roder autour de la citadelle. Et des limbes de la nuit, il entendit les rires en cascades des belles du harem se promenant dans les jardins luxuriants
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Posté Le : 09/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : L. N.
Source : www.horizons.com