Algérie

YA BAHDJATI ! : El Harem, royaume féminin à l'ombre vigilante de la citadelle



YA BAHDJATI ! : El Harem, royaume  féminin à l'ombre vigilante de la citadelle
Le harem , univers de ces dames du Dey .Volière bruissante de voix féminines forcées dans l'ombre. Hautes murailles entourant jalousement cette aile destinées à protéger la beauté de ces belles , liées directement au maître d'El Djazair. Le harem , univers de ces dames du Dey .Volière bruissante de voix féminines forcées dans l'ombre. Hautes murailles entourant jalousement cette aile destinées à  protéger la beauté de ces belles , liées directement au maître d'El Djazair. Femmes de grande noblesse, concubines, filles et belles filles, mères et aïeules, parentes,sans oublier les belles esclaves, le harem offrait  à  ces épouses, compagnes et descendance  une existence luxueuse  mais  recluse… Les chambres de ces élégantes  resplendissaient  de mobilier rare où se côtoyaient divans recouverts de  brocarts et satins lourds ramenés d'Asie et d'Inde, tables de toilettes exposant des nécessaires incrustés d'argent et de nacre, glaces et miroirs aux cadres finement ciselés, coffres et commodes damasquinées,  et aussi les tissus brodés, fines mousselines vaporeuses tendues, tout un espace féminin  décoré avec une extrême finesse.Fort heureusement que sont là  les jardins   intérieurs du harem, offrant des  lieux de promenade et de récréation où  les femmes richement habillées, parfumées et maquillées venaient se détendre à  l'abri des regards inquisiteurs de l'étranger. Pour les unes c'était l'échange  des confidences, pour les autres c'était jouer d'un instrument de musique, alors que  certaines s'adonnaient à  la lecture.Cependant, Le harem restait un  lieu de jalousie entre les épouses et les concubines, de rêves et d'évasion pour les belles esclaves, de retraite pour les anciennes. Et d'attente d'un mariage pour les belles jouvencelles. Ni les chambres sans ouverture sur l'extérieur, ni l'absence de lumière du jour, ni les gardes attentifs à  la moindre incartade féminine n'ôtaient le côté symbolique du   romantisme lié à Â  l'univers féminin du harem de la citadelle d'Alger. Le narrateur gardien de la mémoire, attentif aux  fables et légendes de Dzair se mit dans la nuit bleue d'étoiles à  roder autour de la citadelle. Et des limbes de la nuit, il entendit les rires en cascades des belles du harem se promenant dans les jardins luxuriants


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