Y'a qua

Début de campagne. Ces éternels mêmes mots, mêmes phrases, au point où on ne sait plus si on se prépare aux communales ou à la présidentielle. Car on imagine mal un candidat à la mairie nous discourir sur le pouvoir d'achat. Sur nos trous de budget, lui à qui il est demandé de gérer les trous sur l'asphalte. Et comme personne ne maîtrise son sujet, on arrive au règne du « y'a qua » ! Y'a qua augmenter les salaires, diminuer les taxes... y'a qua bien choisir les entreprises... ya qu'à mettre les hommes qu'il faut à la place qu'il faut. Bien entendu, le discoureur fait partie des hommes qu'il faut à la place qu'il faut... (en taule). Quel est ce candidat qui présente un plan d'action « lisible », qui, sur les grands sujets de la ville, présente chaque problème dans son intégralité avec les objectifs recherchés, l'analyse des causes, les réponses possibles, les caractéristiques de chaque réponse (quelle échéance, quelle pérennité, quels coûts, quels impacts sur les causes etc...), ainsi que leur interaction avec les autres sujets : quelles conséquences collatérales, quel mode de financement... Rien de rien oualou. C'est encore le y'a qua voter sur moi et vous verrez. On a déjà vu des y'a qua, promesses non tenues, se transformer en y'a casse. Y'a qu'à mettre les meneurs en cellule. Y'a qua les juger. Y'a qua les libérer sinon y'a cacastrophe dans le village... y'a qu'à voir ce qui s'est passé un peu partout en 2007. Y'a qua voir ya camarade tous les maires en prison et ceux en contrôle judiciaire pour comprendre qu'il y a calamité ! Et Y'a qua attendre et parier que ça calmerait sérieusement les ardeurs de tous les « ya quatistes » affichés sur les murs de notre ville... sale.