Algérie

Y a pas tatoué «Aigri Professionnel» sur mon front !


Joyeuses fêtes de Noël à tous mes compatriotes chrétiens, aux chrétiens du monde et aux...... humains épris de paix
Ce n'est qu'une goutte d'eau dans un océan de tracas. Je vous l'accorde. Ce n'est qu'un p'tit rayon de soleil qui peine à se frayer un chemin dans l'amoncellement de nuages qui s'accumulent au-dessus de nos têtes, on est d'accord ! Mais en même temps, lorsque ce ch'tit rayon est là, le moindre des devoirs professionnels, c'est de le signaler. Sinon, on s'autoproclame « opposant professionnel » ou « rentier du ni-ni ! ». Je ne suis pas opposant professionnel. Ni niniste ! Je suis chroniqueur. Et le chroniqueur chronique tous les jours, lorsqu'il travaille dans un quotidien. Alors, désolé pour les aigris à temps plein, et pour les bileux appointés. Deux mesures concrètes sont venues éclairer une minuscule portion de mon ciel. Et je les signale, à tout hasard. La mise en circulation prochaine de bus hybrides « diesel-GPLc » dans la capitale, à titre pilote. Je recevais, il y a quelques semaines, le ministre des Energies renouvelables dans l'émission hebdomadaire du Soir d'Algérie, «LSA-Direct» et Chitour y annonçait ce projet de transports en commun de moins en moins polluants. Promesse en voie donc d'être tenue. Quand un ministre promet, et qu'il tient promesse, on ne peut pas décemment détourner les yeux et faire semblant de regarder ailleurs. Autre bonne nouvelle, la suppression de « pièces lourdes » des dossiers administratifs. Le casier judiciaire et le certificat de nationalité. Djerad vient de la rendre effective en signant un décret exécutif en ce sens. C'est pas encore la Suède ou la Finlande. Mais c'est un début dans le déminage du chemin piégé des administrés. Voilà ! Rien de plus, rien de moins. Les opposants permanents font leur boulot. Les chroniqueurs, le leur. Et tous se retrouvent, je l'espère, autour d'un pot commun à partager à la bonne franquette : la Dézédie ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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