Algérie

Y a pas le feu à la maison Algérie



Y a pas le feu à la maison Algérie
Comme si la crise économique attendue avec un prix du baril à moins de 40 dollars n'affecterait en rien la croissance, le FMI avait prévu «une croissance économique pour l'Algérie de l'ordre de 4% en 2015 contre 3,8% en 2014, et ce, dans un contexte où les prévisions de croissance mondiale ont été également révisées à la baisse en raison de risques de stagnation dans les pays avancés, du recul de la croissance dans les pays émergents, ainsi que des tensions géopolitiques.»Le fait que les Etats Unis importent beaucoup moins de pétrole, et en étant redevenus des exportateurs de pétrole léger de schiste, ne gênerait en rien l'Algérie, car elle se retrouve dans une situation enviable, après avoir constitué avec sa politique avisée, au fil des années précédentes, une marge de man?uvre considérable sur les plans de sa situation financière extérieure et budgétaire, grâce à sa richesse en hydrocarbures. Cependant, le FMI, s'est dit, préoccupé par la poursuite de la progression du déficit budgétaire qui devrait se creuser à 6% du PIB en 2014 en raison de la baisse des recettes d'exportation des hydrocarbures, et du maintien d'un niveau élevé des dépenses, ce qui,dans son analyse, prévenait qu'il y aurait une balance négative des comptes courants de l'ordre de -3% du Produit intérieur brut (PIB) en 2014, cependant à contrario, par l'intermédiaire de son chef de mission à Alger, Zeine Zeidane affirmait en ce début de mois d'octobre 2014, que «la situation économique et financière de l'Algérie était relativement favorable, tout en mettant l'accent sur l'importance d'une plus grande maîtrise du déficit budgétaire». Ce qui corrobore avec les déclarations officielles contrecarrant les analyses alarmistes de divers experts, faites sur le manque à gagner enregistré par le pays à la suite de l'effondrement des cours du pétrole. Une autre hypothèse annonce, que cette frénésie faite sur la chute des prix du pétrole, arrangeant les pays importateurs, dont certains ne se sont pas encore remis de la crise des subprimes, pour relancer convenablement leurs croissances, n'est qu'un cyclone passager. Suite aux premiers dégâts de la crise des subprimes au début de l'année 2008, avec un prix du baril s'effondrant de 150 à 30 dollars le baril, l'or noir n'avait pas tardé en 2009 à refranchir la barre des 80 dollars. Ce scénario tend à se ragaillardir avec la bulle annoncée concernant l'exploitation du pétrole de schiste nécessitant de très lourds financements faits grâce à l'emprunt. La bulle financière déjà apparente à la suite d'une simple comparaison arithmétique fait ressortir que le prix d'extraction de ce pétrole de schiste, revient au moins à 80 dollars le baril, et revient bien plus cher après le premier forage. Un marché en dessous des 50 dollars le baril, si cela se prolongeait dans la durée, ruinerait les investisseurs qui se sont lancés dans l'extraction du gaz de schiste, lesquels ne manqueront pas de vendre, dans un marché boursier aux actifs spéculatifs. Une banqueroute généralisée du précepte bancaire mondial, toujours basé sur des relations de déséquilibres monétaires, sur la confection d'économies dépendantes des endettements souverains pour certains pays, n'est pas du tout à écartée, si une autre crise boursière et financière venait à éclater aujourd'hui, étant donné que la structure fondamentale des économies réelles, reste dangereusement dépendante de mécanismes et de leviers financiers, lesquels, malheureusement échappent aux principaux dirigeants de la planète. Se pose alors la question sur les vrais contrôleurs de l'ordre social.




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