La traversée du désert Algérien racontée par un migrant Guinéen
« Il n’y a pas d’humanité dans le désert ». Cette phrase prononcée par Aboubaker, 20 ans, un des rares réscapés d’une traversée clandestine du désert Algérien, sonne comme un avertissement qui met en garde contre des non-dits qui s’effacent souvent et se dessèchent, comme les traces des larmes des migrants subsahariens sur les dunes du sahara, après le passage d’un vent de sable.
Aboubaker a fui la guinée et l’école coranique pour ne pas devenir Imam, destin tragique de tous les hommes dans sa famille. Un jour, la mère d’Aboubaker lui a parlé d’un taxi qui pourrait le conduire au Mali. À 15, et à partir de la frontière Algéro-malienne, l’exil et le calvaire d’Aboubaker sont entamés. L’adolescent de 15 ans seulement, va devoir se lancer dans une traversée du désert dont il aurait pu ne pas revenir, ni mort ni vivant.
Posté par : aprincess