Selon ses initiateurs, ce partenariat vise à soutenir la création de micro-entreprises et de coopératives.
L'association migration, solidarité et échanges pour le développement (Amsed), basée à Strasbourg (France), en partenariat avec celle des femmes rurales de Tizi-Ouzou (Asefru) et celle de la promotion de l'apiculture de montagne de la même wilaya (APAM), ont lancé un nouveau projet en Algérie, nommé «Des migrants, marraines et parrains, agissent pour le développement de leur région d'origine».
Il s'agit, entre autres, des formations destinées aux jeunes femmes pour leur permettre de renforcer leurs capacités techniques et de leur apporter un appui à l'accès à l'emploi et à l'entreprenariat dans les domaines de l'apiculture et de la gestion de déchets.
Dans ce sillage, d'ailleurs, une formation sur la valorisation des déchets a été organisée dernièrement, à l'APW de Tizi Ouzou, au profit de 35 jeunes filles. «L'objectif général de cette activité est d'améliorer les conditions de vie et l'autonomisation des jeunes femmes vivant dans des zones rurales enclavées de la wilaya, en renforçant leurs capacités techniques et en leur apportant des facilités à l'accès à l'emploi et à l'entreprenariat, grâce à l'appui des migrants algériens en France», nous a expliqué Djillali Kabeche, formateur de l'Amsed qui a assuré, avec Leila Soufi, l'encadrement pédagogique du stage. Selon lui, les associations partenaires du projet se sont fixées des objectifs spécifiques afin de contribuer à l'amélioration des conditions de vie de la population féminine dans la région.
Ce partenariat vise, ajoute-t-il, à mobiliser les capacités financières des jeunes migrants d'origine algérienne et leurs organisations issues de la société civile ou professionnelle. Cela, poursuit-il, grâce à la structuration d'un dispositif de parrainage et un outil d'épargne solidaire permettant de soutenir les jeunes femmes porteuses de projets et d'initiatives d'investissements productifs à même de limiter l'exode rurale.
«Nous voulons aussi, à travers ce genre de formations, renforcer les capacités de 120 jeunes femmes, peu qualifiées et issues de familles défavorisées, dans des activités liées à l'apiculture ou à la valorisation des déchets. Nous voulons favoriser leur accès à l'emploi avec un accompagnement dans la création de micro-entreprises, de ruchers écoles ou de coopératives», dira M. Kabeche, en rappelant la nécessité de prendre en compte les enseignements tirés de l'expérience du projet dans différentes villes françaises et algériennes, en organisant des activités de communication et de sensibilisation sur l'apport des diasporas à l'amélioration des conditions de vie et à l'autonomisation des jeunes femmes dans leur région d'origine.
Ainsi, les trois associations partenaires travailleront ensemble et proposent des actions et des outils visant à permettre aux utilisatrices de nouer des liens et d'accumuler des connaissances et des méthodes de travail plus efficaces. Lors de la formation de Tizi Ouzou, les encadreurs ont expliqué aux participants les enjeux économiques et sociaux du recyclage, comme ils les ont accompagnés pour une visite d'une entreprise de recyclage de plastique à Tizi-Rached. «Tous les partenaires, associations, élus locaux et institutions publiques (Angem, Cnac et Cam) se sont engagés à aider les porteuses de projets dans leur épanouissement professionnel», ajoutent les initiateurs de ce projet.
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Posté Le : 03/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hafid Azzouzi
Source : www.elwatan.com