Algérie

Wilaya de Tizi Ouzou : déficit en entreprises du bâtiment Tiziouzou : les autres articles


Wilaya de Tizi Ouzou : déficit en entreprises du bâtiment Tiziouzou : les autres articles
Sur 10 500 petites et moyennes entreprises (PME) en activité dans la wilaya, seules 2250 interviennent dans les métiers du bâtiment, soit 24 %.
La wilaya de Tizi Ouzou accuse un grand déficit en entreprises de réalisation en bâtiment et en main- d uvre qualifiée. Le constat a été fait par des professionnels du secteur lors du colloque sur le BTPH organisé le week-end dernier à la maison de la culture Mouloud Mammeri, par l'association Espace pour la promotion de l'investissement, en partenariat avec la Chambre de commerce et de l'industrie Djurdjura (CCID). «Sur 10500 petites et moyennes entreprises, seules 2250 activent dans le domaine du BTPH, soit 24%, alors qu'au niveau national ce taux est de 36,5%, ce qui représente un déficit statistique de plusieurs centaines d'entreprises», a indiqué Medjkouh Ameziane, président de la CCID, à l'ouverture de la rencontre.
«Nous avons 6,5 entreprises p/1000 h, alors que la moyenne nationale et de plus de 12,5 entreprises p/1000 h. C'est sur la base de ce constat que nous avons souhaité un sursaut pour ce secteur qui est l'un des rares à avoir un taux de croissance au niveau national de l'ordre de 9%. Qu'en est-il à Tizi Ouzou ' Beaucoup de ces entreprises font face à un déficit de main-d uvre qualifiée et non qualifiée. Certaines optent pour un développement et une croissance hors wilaya. Alors qu'un programme national appréciable de mise à niveau est mis en place, très peu de nos entreprises en bénéficient localement» a-t-il ajouté.
Pour y remédier, M. Medjkouh a plaidé pour la confortation de l'esprit de partenariat. «Nous devons encourager les regroupements d'entreprises autour des marchés publics locaux sous peine de les voir accaparés par une concurrence extérieure redoutable et parfois déloyale. Nos entreprises ont besoin d'externalités positives pour les accompagner dans leur développement, tel que le port sec prévu à Oued Aissi qui aurait apporté un appui logistique conséquent à celles-ci, face à la congestion du port d'Alger».
Sur un autre volet, cet opérateur économique rappellera que la CCID avait déjà suggéré, il y a 4 ans, un plan spécifique national destiné aux zones montagneuses au même titre que les Hauts-Plateaux et le Sud. «Il faut que notre wilaya retrouve son poids et sa place régionale et qu'elle joue un rôle économique et social représentatif au centre du pays. L'un des aspects de notre action consiste à mieux assurer la participation du secteur économique à la prise de décision, car cela est de nature à motiver les entreprises et à permettre que leurs intérêts légitimes soient mieux pris en compte.
Notre parcours est certes semé de difficultés, mais c'est par une solide coopération entre tous les acteurs économiques que nous pourrons surmonter ces défis et développer l'économie de notre wilaya, notamment par une meilleure coordination avec l'administration locale qui doit faire sa mue, les élus, les partenaires socioprofessionnels et le mouvement associatif», souligne le président de la CCID. «Les opérateurs du secteur doivent s'organiser pour défendre leurs entreprises et leurs emplois. Les autorités locales sont appelées pour leur part à prêter main forte à ce secteur qui a payé un lourd tribut dû à l'insécurité qui a fait beaucoup de victimes dans cette famille du BTPH, auxquelles nous rendons un vibrant hommage aujourd'hui», conclut-il.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)