Algérie

Wilaya de Tizi Ouzou



Wilaya de Tizi Ouzou
Des agriculteurs et des éleveurs se plaignent des mises en demeure et des menaces de poursuites judiciaires brandies par la banque. Ils souhaitent l'effacement des dettes.De nombreux agriculteurs de la wilaya de Tizi Ouzou, bénéficiaires d'aides financières de l'Etat par le biais de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), continuent de subir des pressions bancaires, provenant de la Badr, avec notamment des mises en demeure et des menaces de poursuites judiciaires. Ceci malgré les mesures du président de la République promulguées en 2001 pour l'effacement des dettes des agriculteurs.Dans ce sens, un jeune éleveur criera son dépit : «L'effacement des dettes est un acquis qui a été renouvelé par des instructions près d'une décennie plus tard, soit en 2010. Cela a été décidé pour qu'il n'y ait plus de poursuites judiciaires par la banque à l'encontre d'agriculteurs endettés alors que beaucoup d'entre nous ont eu recours au rééchelonnement».Face à la pression dont ils font l'objet, des agriculteurs et des éleveurs de la région d'Azazga n'ont pas trouvé mieux que de saisir les bureaux de presse pour faire part de leur détresse à cause de ces dettes qui, en plus, prennent du volume au fil des ans, avec les intérêts que cela induit et l'application de pénalités de retard. «La banque aurait dû s'en prendre au Fonds de garantie, au lieu de harceler avec des mises en demeure et des menaces de poursuites judiciaires, par le biais de huissier, des agriculteurs éleveurs que nous sommes et qui avions tout perdu, pour la plupart d'entre nous», dira un bénéficiaire ayant acquis des génisses et des vaches laitières par le biais de l'Ansej.A rappeler que l'ancien ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa, avait proposé, lorsqu'il était en poste, l'effacement de toutes les pénalités de retard concernant les agriculteurs en suggérant un rééchelonnement du paiement des dettes sur une période de 10 ans, avant que la proposition ne soit mise aux oubliettes.«Aujourd'hui, tout est tombé à l'eau et nous ne savons plus à quel saint nous vouer avec la reprise des mises en demeure», clament nos interlocuteurs, inquiets. Interpellant les autorités compétentes pour clarifier les choses en la matière et assainir ce secteur vital une bonne fois pour toutes, ces éleveurs se demandent encore «sur quoi les pouvoirs publics se sont basés pour ne pas effacer nos dettes et pourquoi toutes ces convocations individuelles '»




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