Algérie

WikiLeaks : Assange, le nouveau Ben Laden '



L’énigmatique Julian Assange, le fondateur du site internet WikiLeaks, s’est livré hier à Scotland Yard, pour négocier avec les juges du tribunal de Westminster, sa liberté provisoire sous une caution de 120 000 à 240 000 euros et une menace : «Si quelque chose nous arrive, les documents clés seront publiés», prévient celui qui montre que, depuis 2005, le prestigieux département d’Etat est dirigé d’une main de maitre par la CIA. Selon Kristinn Hrafnsson, porte-parole de WikiLeaks, l’artisan du «11 septembre diplomatique» qui sera maintenu en détention jusqu’au 14 décembre, en vertu d’un mandat d’arrêt européen délivré par la Suède qui réclame son extradition dans une affaire de viol, redoute d’être remis aux autorités américaines qui ont qualifié son arrestation de «bonne nouvelle» et … averti le monde entier sur la gravité de ces câbles avant même leur publication. L’Australien qui était toléré, dérange désormais avec ses documents secrets sur les conflits en Afghanistan et en Irak qui irritent au plus haut point au Pentagone, et dans les milieux conservateurs. Assange qui avait comme ambition «divulguer des documents cachés au grand public, afin d’assurer une transparence planétaire», sera-t-il le nouveau Ben Laden de Barack Obama, «l’homme le plus puissant du monde» ' Certains néo-conservateurs ont proposé de faire officiellement de WikiLeaks un site qui a acquis en avril dernier une notoriété mondiale avec la diffusion de la vidéo d’une bavure de l’armée américaine en Irak et permis à son porte-parole, un quasi-inconnu au début de l’année, de devenir en quelques mois une des personnes les plus en vue de la planète,   une organisation terroriste aux USA. Peu avant son arrestation d’hier qui annonce un long engrenage judiciaire, Assange qui a épargné dans ses câbles les Israéliens et affirmé qu’il publiait «sans peur des faits» dans l’intérêt public, a invité Obama à démissionner s’il a couvert l’espionnage de l’ONU par les diplomates américains.


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