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WAT : Amrani : «Si c'est moi le problème, je suis prêt à partir dès aujourd'hui»



WAT : Amrani : «Si c'est moi le problème, je suis prêt à partir dès aujourd'hui»
«Il faudra plusde rigueur et de concertation en défense»
Même s'il a préféré ne pas faire de déclarations à chaud après le récent match nul face au CABBA, l'entraîneur Abdelkader Amrani a accepté de revenir avec nous sur les dossiers chauds au sein du club phare des Zianides, en ce début de saison très délicat, en nous révélant quelques croustillantes informations, durant cette interview exclusive.
«C'est insuffisant de se contenter d'un point à domicile»
Voulant connaître l'avis du coach tlemcénien concernant le match nul concédé à domicile face au CABBA 0-0, Amrani nous a confié que le plus important était de gagner sans chercher la manière, après deux défaites de suite, sauf qu'avec le nombre de joueurs importants blessés et la qualité médiocre de la pelouse, sans oublier la forte pression sur les joueurs, tout cela à jouer en défaveur de son équipe, même s'il n'est pas totalement satisfait de ce partage de point au final.
«Un début de saison assez décevant»
Avec un seul petit point au compteur, le WAT reste cloué à la dernière place au classement général, après trois journées. Quelles que soient les raisons, Amrani reconnaît que c'est un début de saison très décevant, vu qu'après les efforts fournis durant toute la phase de préparation estivale, il espérait un meilleur départ afin de mettre les joueurs en confiance, ce qui n'est pas du tout le cas, après deux défaites et un simple match nul à domicile.
«Les blessés ont faussé totalement nos calculs»
Privé de neuf joueurs dont six titulaires, Amrani est contraint à l'aube de chaque match de «dépanner» avec certains éléments, au lieu de miser sur la véritable équipe type. Une situation nullement confortable, surtout que le coach tlemcénien ne possède pas un effectif assez riche, comme c'est le cas des grandes écuries de l'élite.
«On manque d'un attaquant de métier»
Avec zéro but marqué en trois matches, l'attaque tlemcénienne fait preuve d'une grande maladresse dans le dernier geste. Malgré des occasions franches que ce soit face au CABBA ou durant les deux premiers matches, aucun joueur widadi n'a réussi à secouer les filets adverses. Pour Amrani, le WAT manque terriblement d'un chasseur des buts, capable de transformer la moindre occasion qui se présente devant lui, en insistant qu'il n'a pas d'autres solutions que de poursuivre le travail, avec l'espoir de retrouver l'efficacité des matches amicaux.
«Il faudra plus de rigueur et de concertation en défense»
Si l'attaque reste muette depuis l'entame du championnat, la défense a connu une véritable amélioration face au CABBA, après un début de saison catastrophique. Après six buts encaissés en deux rencontres, les coéquipiers de Boudjakdji ont tenu le coup face aux Criquets, ce qui a beaucoup réjoui Amrani, qui espère voir ses défenseurs rééditer ce genre de performance, en montrant toujours plus de rigueur et de concentration, évitant de la sorte d'offrir des cadeaux aux attaquants adverses.
«On n'a pas fait le recrutement prévu au départ»
Même s'il est forcément trop tard d'évoquer ce point, le coach Amrani a tenu à éclaircir un point assez sensible auprès de l'opinion publique. Si beaucoup lui reprochent de briser à chaque été l'équipe, l'entraîneur widadi nous a affirmé qu'il aurait espéré garder l'ossature de l'équipe de l'an dernier, en rajoutant trois ou quatre éléments de qualité. Mais au lieu de cela, et vu la crise financière qui a poussé quelques joueurs clés à partir, il a été contraint de passer au plan B, en dénichant quelques éléments après de longues semaines d'essais.
«Qui veut entraîner une équipe qui lutte juste pour le maintien '»
Prêt à quitter son poste dès la fin de saison dernière, Amrani nous a confié qu'il était conscient que la mission ne s'annonce guère facile dans un club qui souffre d'une terrible crise financière, en voulant même jeter l'éponge, vu qu'il souhaite lui aussi entraîner un club ambitieux qui vise les premiers rôles, au lieu de souffrir quotidiennement pour la lutte au maintien.
«On travaille dans un environnement très hostile»
En plus de la crise financière qui fait, ces derniers temps, partie du décor dans la maison widadie, Amrani regrette aussi la pression très hostile de certains pseudo-supporteurs qui ne font que l'insulter ainsi que la majorité des joueurs avant même le coup d'envoi des matches à Tlemcen. Une attitude assez regrettable qui pousse des jeunes éléments à perdre totalement leurs moyens. Ainsi, ils souhaitant jouer tous les matches à l'extérieur au lieu de profiter de l'avantage d'évoluer à domicile, sentant la ferveur du public qui joue convenablement son rôle de douzième homme.
«Yahla connaît la réalité de l'équipe»
Soutenu par le président Yahla, qui ne rate aucune occasion pour saluer le travail de son entraîneur, Amrani affirme, de son côté, qu'il n'a pas voulu abandonner le boss tlemcénien, qui fait de son mieux pour trouver de nouvelles sources financières, en affirmant que Yahla connaît la réalité de l'équipe et les difficultés de travailler et motiver les joueurs dans de telles conditions.

«Prêt à démissionner, si...»
Avant de conclure notre entretien avec l'ancien entraîneur de l'ASO et l'USMAn, Amrani ne veut nullement s'accrocher à son poste au détriment de l'équipe, lui qui est conscient que si la roue ne tourne pas rapidement en sa faveur, il devra quitter son poste, en espérant, sans la moindre rancune, que son probable successeur aura la chance de travailler dans des conditions meilleures, vu que c'est l'intérêt du WAT qui prime avant tout. Il se dit prêt de se retirer si Yahla juge que c'est le meilleur remède pour sauver le club.


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