WAT 4 - CSC 2 : Le Widad fait la différence en seconde période

Il est notoirement admis, qu'en football, un match de coupe ne ressemble pas à celui du championnat. Cela est dû à la « sanction » immédiate de la première épreuve surnommée. Et pourtant hier, le WAT et le CSC avaient en point de mire le même objectif, à savoir assurer le maintien.

Il est évident que les widadis, cruellement déçus par l'élimination en coupe d'Algérie, étaient animés, hier, d'un légitime désir de revanche sur un adversaire qui avait la particularité d'être privé de cinq titulaires, tous pour cause de suspension. Une raison supplémentaire pour l'équipe de Amrani, quelque peu remaniée, qui se lance à l'attaque.  Il a fallu cependant attendre la 25' pour assister à l'ouverture du score à la suite d'un puissant coup franc du capitaine Boudjakdji. Après cette réalisation, on pensait que l'affaire se présentait bien pour les locaux.

C'était méconnaître la pugnacité des constantinois qui rétablirent l'équilibre par Benguerara à la 39'. En l'occurrence, la défense widadie n'est pas exempte de reproches, croyant que l'attaquant du CSC était en position de hors-jeu. Au cours des minutes suivantes, les deux gardiens Kaouane (CSC) et Mazouzi (WAT) furent mis à contribution sans que le score ne change. Dés le coup d'envoi de la reprise, les visiteurs ont failli prendre l'avantage et c'est bien le keeper Mazouzi qui fut le plus sollicité au cours de ce premier quart d'heure. Mais c'est le WAT par Andréa qui inscrivit un très important second but à la 60'. Sur leur lancée, les locaux parviendront à prendre le large par Sameur, (66') sur une passe d'Andrea . Ce n'était pas fini, puisque les défenseurs visiteurs, sous les coups de boutoir des attaquants locaux où le Malgache Andréa s'est avéré le plus efficace , la défense du Chabab paniqua et provoqua un pénalty qu'il transforma lui-même.

A 4 à 1, le match était plié. Par la suite, Andréa aura deux autres occasions d'alourdir la note. Toutefois, le CSC réduira la marque sur pénalty de Bouguera (88'). Finalement on peut dire que l'on a vu un WAT à deux visages, hésitant et peu percutant en première période, les widadis ont remarquablement renversé la situation avec une efficacité à laquelle nul ne s'attendait.