Wassyla Tamzali au c'ur de l'actualité

Beaucoup d'auteurs algériens ont écrit sur les soubresauts qu'a connus ces dernières années le monde arabe. Dans un livre intitulé « Halet Thawra : Mihnat Al-Dimouqratia Wa Al-Nadjah Al-Moumkin » (Situation révolutionnaire : épreuve de la démocratie et possibilités de réussite), le journaliste algérien Athmane Lahiani a raconté et analysé les changements en Tunisie post-révolution de janvier 2011 Publié aux éditions Anep, ce livre de 135 pages en langue arabe sur les bouleversements sociopolitiques survenus en Tunisie, est une compilation de la couverture médiatique réalisée par l'auteur sur les premières révoltes dans la ville de Sidi Bouzid en décembre 2010, puis leur propagation dans tout le pays. Ahtmane Lahiani met en avant le rôle des sit-in de protestations et de soutien aux habitants de Sidi Bouzid, organisés à Tunis par le syndicat UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens), dans l'accélération des évènements qui ont conduit à la chute du président Zine El Abidine Ben Ali. Djamila Benhabib a également publié un livre sous forme de reportage vivant réalisé en Egypte et en Tunisie. Elle évoque les difficultés qui ont conduit à la révolte dans ces deux pays et décrit de l'intérieur le processus de changements et ses difficultés. L'auteur qui vit au Canada a organisé dans quelques villes des vente-dédicaces. Cet après-midi, c'est Wassila Tamzali qui donne rendez-vous au public pour débattre à partir de 14 h à la librairie Chihab située à Bab El Oued de son livre « Histoires minuscules des révolutions arabes ». Les révolutions arabes sont restituées à travers ces « histoires minuscules » qui témoignent de la volonté de pointer la dimension humaine des dynamiques à l'?uvre, les responsabilités individuelles. Le débat évoquera à coup sûr des questions liées à une actualité sur laquelle la militante n'a cessé de s'exprimer. Enfin, Malika Arabi sera à Aokas, petite ville balnéaire à l'est de Béjaïa. Elle évoquera, le 15 mars, les deux livres qu'elle a publiés et où la condition féminine trouve une large part.