Produit par Disney, le 18e film de l'univers Marvel et premier film dédié à un super-héros noir est à l'affiche à la salle Ibn Zeydoun. Courez vite le voir!Sorti, en effet, le 14 février, notamment aux Etats-Unis et en France, le film qui continue son ascension en succès dans les salles outre-mer est un film à regarder vivement. Vous ne sentirez d'ailleurs jamais ses 2h15 mn. Réalisé en images de synthèse, ce film malgré ses moult scènes de cascades, et de courses poursuites qui peuvent lasser un moment, est un long métrage prenant pour la thématique qu'il traite déjà et la complexité du personnage du méchant qui, pour une fois, se veut très touchant jusqu'aux larmes même, s'agissant de la scène préfinale du film. Sans la dévoiler bien entendu. Réhabilitant l'image de l'Afro-Américain au cinéma, Black Panther qui tire son nom du célèbre mouvement culturel et socio-politique des années 1970 qu'a bien connu l'Algérie, est un film qui, pour une fois dresse le portait d'une Afrique triomphante, loin de cette image victimaire qu'elle traîne aujourd'hui dans les médias ou l' imaginaire public. Synopsis: après les événements qui se sont déroulés dans Captain America: Civil War, T'Challa campé par l'excellent Chadwick Boseman revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Ce royaume est en fait présenté comme un pays riche, disposant de nouvelles technologies bien modernes et capitalisant une ressource, le vibranium, utilisée pour l'industrie de l'armement. L'histoire se passe dans les années 1990. Car la première apparition de Black Panther remonte à 1966, avec la publication du 52e numéro de la revue Fantastic Four, Vol. 1. A l'époque ce personnage imaginé par Stan Lee et Jack Kirby avait rapidement conquis le public. Ce n'est que normal que de le recontextualiser ainsi. Arrivée donc sur cette planète, Tchalla qui invite son ex-alias la belle Lupita Nyong'o pour assister à son intronisation, verra ses instants de bonheur vite tourner au cauchemar. En Amérique des voleurs font déjà la contrebande avec des objets contenant du vibranium qu'ils volent dans un musée. Mais la tête pensante de ces malfaiteurs n'est autre qu'un proche des Wakandais... En effet il est le fils non reconnu par son oncle qui préférera tuer son frère pour avoir commis le péché de s'unir à quelqu'un d'autre de son clan et garder le secret pour perpétuer honneur de cette charmante ville qui, elle, préfère continuer à prospérer tranquillement en défendant ses hommes, sa culture et richesse millénaire que de se soucier de se qui se passe dans le reste de la planète. Vous avez dit justice' Mais les choses se poursuivront-elles, toujours ainsi' Au calme du royaume, succède la menace du danger quand le méchant alias Michael B. Jordan s'introduit dans le royaume, alors qu'on y a aussi amené un Américain des services secrets dans le but de le soigner. Ce même personnage qui au départ dealait avec le méchant. Les choses se corsent mais chacun devra choisir son camp et assumer ses responsabilités...Tout comme cette femme capitaine de l'armée du royaume campée pour sa part, par la charismatique comédienne Danai Gurira. Le courage de T'Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu'en tant que Black Panther. Le destin du Wakanda, mais celui du monde entier est désormais entre ses mains. Réussira-t-il à le sauver' Pour info, il existe d'ores et déjà un Black Panther II. La franchise américaine ne perdant pas le nord a déjà tourné le second tome. Signé Joe Robert Cole (American Crime: The People Vs OJ Simpson) et Ryan Coogler (Creed) le scénario de Balck Panther nous dépeint avec justesse cette Amérique des années 1990 qui, partagée entre espoir et souffrance, trouve dans ce héros inespéré un homme qui est prêt à partager ses ressources au final et ne pas tourner son dos aux cris actuels de la planète. Berceau de l'humanité rappelons-le, le continent noir symbolisé par cet homme fort se termine sur une note d'optimisme malgré les injustices que le film a su très bien dépeindre avec nuances non sans glisser parfois des moments de fulgurance comique et d'humour cocasse, faisant un pied de nez aux clichés véhiculés sur ces hommes et le continent considéré comme sauvage par certains, allant jusqu'à jouer avec ces mêmes codes. Black Panther qui se veut revendiquer fièrement les origines de tous les «Black Panther» dans le monde est faut- il le souligner mis en scène par l'Afro-Américain Ryan Coogler qui a toujours su mettre dit -on «des films remarqués pour la mise en avant positive de la communauté noire aux Etats-Unis» tels Creed et Fruitvale Station. Ici il a dirigé une brochette d'acteurs parmi les plus charismatiques et prisés de Hollywood: Chadwick Boseman, l'oscarisée Lupita Nyong'o pour un meilleur second rôle dans Twelve Years a Slave de Steve McQueen, Angela Bassett, Forest Whitaker ou encore Daniel Kaluuya. Au-delà des clivages raciaux qu'il combat, le film se veut unificateur en plaidant pour la tolérance et l'unité, glissant superbement en arrière fond une belle histoire d'amour, comme on aime. Puissant, beau par le traitement de l'image, qu'intéressant par le sujet qu'il aborde, le long métrage Black Panther de Ryan Coogler est à l'affiche de la salle Ibn Zeydoun actuellement et jusqu'au premier mars. Il s'ajoute avec Le Labyrinthe à d'autres films dont Jumanji et Coco. Son accès se fait au prix de 600 DA le ticket. (il passe le dimanche à 18h et 20h30, les lundis et mardi à 20h30, mercredi à 13h et 18h et le jeudi à 20h30). A ne pas rater.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 25/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O HIND
Source : www.lexpressiondz.com