Wael Jasser, l'autre point fort Festival de Djemila à Sétif

L'avant-dernière soirée du Festival de Djemila, qui devient au fil du temps une étape importante dans le paysage culturel national, a été l'autre point fort de l'édition, cuvée 2013.Le public, qui s'est une nouvelle fois déplacé en nombre, a été gratifié d'un très beau spectacle. En connaisseur, il a salué comme il se doit la star libanaise, Wael Djasser, auteur d'une prestation de premier ordre, connaissant les goûts et les attentes du public de Djemila qu'il connaît parfaitement, sachant que l'enfant du pays du Cèdre s'est, par la passé, produit à plusieurs reprises sur la scène de l'ex-Cuicul où il chante, le plus souvent à guichets fermés. Composée principalement de femmes, l'assistance, connaissant parfaitement le répertoire de l'interprète du fameux tube Malyoun Marra a donné d'autres couleurs à la soirée caractérisée par une ambiance bon enfant. La symbiose entre le public et l'artiste a boosté une soirée réussie à plus d'un titre.
L'ambiance électrique créée par un auditoire venu pour se défouler a transcendé Wael qui s'est donné à c'ur joie. Connus, les Mahma taoul, Jorh El-madi, Gharib-Ennes, sont entonnés en compagnie des présents qui rentrent en communion avec la star à la voix gracieuse. L'opportunité se présente pour les fans qui tenaient à entendre et apprécier une partie de l'album 2013. Acceptant gracieusement la demande de son public, l'ambassadeur de la chanson arabe entonne au grand bonheur de ses admirateurs, les Fi albi sortek, Ana bensahib, Nafsi aaterif lek, Djibel ma yatlaou, Allah aala el houb, les principaux titres de son dernier album, Sinen el goudam, n'ayant aucun secret pour une assistance qui a n'a pas vu défiler les deux heures d'un mémorable spectacle marqué par ce beau geste de Wael qui a embrassé l'emblème national qui lui a été offert par un enfant.
Un autre fan de la star, un bambin, a tenu à monter sur scène pour saluer la vedette marquant de fort belle manière son passage à Djemila. Gratifié par une voix mélodieuse, des textes et arrangements étudiés, le public a plébiscité le Libanais, qui demeure sans conteste l'une des vedettes arabes les plus appréciées par le public algérien, connaisseur et exigeant à la fois.
Ravis par de belles chansons sentimentales, les présents, qui n'ont pas vu le temps passer, bouclent sur une belle note l'avant-dernière soirée de la manifestation qui monte en puissance. : «Malgré quelques insuffisances qu'on peut facilement corriger, le festival de cette année a marqué beaucoup de points. Les organisateurs qui ont certainement tiré les leçons des précédentes éditions ont non seulement rectifié le tir mais concocté un très bon programme.
La feuille de route proposée a été à la hauteur de l'attente du public devant apprécier les efforts des uns et les prestations des autres. L'omniprésence d'un cordon de sécurité a permis à des centaines de familles de faire le déplacement à Djemila se trouvant à 52 km de Sétif», diront non sans plaisir de nombreux spectateurs n'ayant raté aucune soirée proposée à un prix symbolique.
Pour enfoncer le clou et terminer en apothéose une édition n'ayant rien à voir avec les précédentes, l'ONCI qui a sans nul doute pris en considération les remarques des uns et les suggestions des autres, a, pour la dernière soirée, invité hier cheb Billel, Kader Japonais et Hakim Salhi qui devaient emboîter le pas à Kaddem, Khaled et Wael, les éléments saillants d'une édition pas comme les autres'