Algérie

Wael Djasser, Daoudi et cheb Najim embrasent «Guessab» Sétif. Festival de Djemila



Wael Djasser, Daoudi et cheb Najim embrasent «Guessab»                                    Sétif. Festival de Djemila
Une marée humaine, composée essentiellement de la gent féminine, s'est donné rendez-vous mercredi pour assister au récital du Libanais, Wael Djassar, qui a mis le feu à la 7e et l'une des plus belles soirées du festival.
Participant pour la deuxième fois à la manifestation, l'ambassadeur de la chanson arabe moderne est chaleureusement accueilli par un public joyeux. Connaissant parfaitement le répertoire de l'interprète du Malyoun marra, le public, qui s'est donné le mot, a été l'un des principaux artisans de la réussite d'une mémorable soirée. L'ambiance électrique, générée par des dizaines de familles, a donné des ailes à Wael qui s'est produit dans un espace conquis. Gratifiés de très beaux refrains, les présents qui se sont bien défoulés n'oublieront pas de sitôt les intenses moments vécus en compagnie de leur idole. L'enchaînement des tubes Djorh El madi, Badi Ichoufek et Gharib Ness et d'autres romantiques mélodies se faisait dans une ambiance chaude et festive.
La symbiose entre l'artiste et l'assistance a donné des couleurs à une grandiose soirée ramadhanesque. Vibrant à des sonorités d'amour, l'assistance ne se retient plus, ça danse et chante dans tous les coins de l'espace qui revit. Jeunes, vieux, femmes et hommes s'éclatent. Gavé par un tel concert, le public qui gratifie le chanteur d'une mention «très bien» ne laisse pas insensible Wael. Celui-ci quitte la scène avec un c'ur gros comme ça. Habitué de grands événements, le Marocain
Abdallah Daoudi explose, à l'instar du jeune émigré cheb Nadjim, la soirée de jeudi (8e du genre), caractérisée par une fiesta maroco-algérienne. Vêtu d'une tenue traditionnelle, Daoudi, qui manie tel un virtuose de la musique classique, le violon, fait bouger l'assistance qui ne se lasse pas presque deux heures durant. Avec une voix de ténor nourrie du patrimoine chaâbi marocain et de ses textes populaires, aux rythmes du synthétiseur et du tabla, l'orchestre et la chorale ne lâchent pas une seconde, l'interprète d'Amalou, Haha ouled aami, Houbek anti et Lila lila. Séduit, le public, qui entre vite dans le vif du sujet, est épaté, une fois de plus. En seconde partie, le rai version Najim a été à l'honneur. Le jeune émigré fait lui aussi vibrer l'espace. Ses paroles sont reprises conjointement par un public très à la page. Dans les gradins, le temps passe très vite.
Ainsi, les inconditionnels des airs rythmés ont fait leurs «choux gras» avec Yamama, N'rouh n'zour, Décidat oukardjet, des échantillons des 2e et 3e albums du raiman qui mettra sur le marché, avant l'Aïd son nouveau clip Bratni réalisé en futuring avec Amel Wahbi. «Ce nouveau produit sera prochainement suivi par un single Analegrib. Je suis ravi de me produire une nouvelle fois au Festival de Djemila qui prend des galons au fil du temps. Ce genre de manifestation renforce à mes yeux la liberté d'expression et de création. La culture de la tolérance, de l'amour passe à mon sens par l'intermédiaire de ces manifestations montrant au monde entier que l'Algérie est un pays qui vit et qui bouge», dira l'interprète à la voix d'or. Notons que la soirée d'hier (l'avant-dernière du festival qui boucle sur de belles notes) a été exclusivement animée par la vedette tunisienne Saber Eribaï'


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