La coupe est pleine pour les sujets de Sa Majesté Fabio Capello. Du statut de super-favoris, les Anglais, qui ont laborieusement passé le premier tour, ont fini par tomber de haut.
De très haut. Et ce n'est pas ce Wayne « ruiné » qui va nous contredire ! J'adore le foot anglais, j'ai même de la peine pour le grand Gérard, mais au fond de moi, je suis quand même content. Content que ces Three Lions qui promettaient de manger crus nos Verts, soient avalés par l'ogre allemand. Et pour cause ! Qui ne se souvient pas du fameux « EASY » (England, Algeria, Slovénie, Yankees) qui a barré la une d'un tabloïd londonien au lendemain de l'annonce des adversaires des British ' Rira bien qui rira le dernier, dit l'adage. Non seulement le groupe 3 a été so hard pour les Anglais qui se sont contentés de partager les points avec nos jeunes Fennecs et les Américains avant de se qualifier sur un modeste but contre les Slovènes. Pis, ils ont été humiliés par les Allemands.Hier, ce fut, en effet, very easy pour les poulains de Joachim Löw qui ont équari les lions anglais sous le regard impuissant d'un Capello qui se voyait déjà en finale. Un peu comme la Squadra Azzura venue défendre son titre avec des joueurs vieux jeu et qui a dû dire « arrividerci » à la compète dès le premier tour. Le maître tacticien Fabio a finalement massacré le jeu anglais dans ce qui s'apparente à un braquage à l'italienne façon Antonio Banderas. Moralité de cette pitoyable élimination des coéquipiers du fantasque John Terry : ce sont les tonneaux vides qui font plus de bruit dans cette Coupe du monde. Les Allemands, partis en Afrique du Sud dans la peau d'outsiders, diminués surtout par l'absence de leur maître à jouer Michael Ballack, ont donné une belle leçon de réalisme et d'envie aux Anglais.La diversité dans sa version allemande avec les Khedira, Boateng, Klose et Podolski menés par le maestro Ozil est un franc succès. La Nationalmannshaft affiche la fière allure d'un bolide Mercedes piloté admirablement bien par un jeune « Löw » pas du tout intimidé par le clinquant des Rolls Royce britanniques que sont Rooney Gérard, Terry et autres Lampard. Le match était une longue autoroute à sens unique pour les déboulés de Muller, Podolski et Ozil. Sur ce qu'on a vu, le but somptueux mais refusé de Lampard paraît presque anecdotique. La jeunesse allemande nous a presque fait oublier l'exploit retentissant de nos Ghanéens qui auront prouvé à Saâdane que les Américains étaient tout à fait prenables. Il suffisait d'oser' Tout compte fait, le groupe de l'Algérie est désormais complètement hors course.Les jeunes Allemands et Ghanéens nous donnent là une belle leçon de courage et de conviction, à savoir qu'on ne perd jamais un match sur le papier, fut-il contre les Anglais. Nous, nous avons perdu mentalement nos matchs. Et dire que certains confrères nous invitent à être plus gentils avec Saâdane ! Cela s'appelle du sadisme. Quand on essaye de justifier, à forte dose patriotarde, les échecs, on condamne forcément la performance. Tiens, il paraît que les « hautes autorités » du pays ' comprendre Boutef ' seraient contentes du bilan du cheikh, d'après ce que j'ai lu. Je vous l'ai dit, tout est politique chez nous. Bye, bye England, that's all folks !
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Posté Le : 28/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hassan Moali
Source : www.elwatan.com