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du pire comme du meilleur. Quelques propos d'hommes et de femmes relevés tout au long de la semaine dernière lors des débats ou d'écrits sur le projet de loi contre la violence faite aux femmes.Maître Fatma Zohra Benbraham, sur les ondes de la Radio Chaîne 3 le mardi à 13h : «Vous croyez que les femmes ne battent pas elles aussi les hommes ' Cette loi est un miroir aux alouettes et nous allons voir, avec son application c'est beaucoup, beaucoup d'hommes en prison. Nous sommes en train de casser notre société et détruire le tissus social, l'Etat et la nation. Nous n'avons pas besoin de zizanie dans nos foyers.»Rachida Kadri, députée de l'Alliance verte (islamiste) sur la chaîne D'zaïr TV mercredi 4 mars : «Pourquoi la justice se mêle des affaires à l'intérieur du foyer ' Ils veulent la destruction de la famille. Nous devons voir les causes et faire comme Dieu a dit et appliquer la Charia islamia.»Mohamed Medaoui du parti Al Karama lundi à l'Assemblée nationale : «Par leurs tenues vestimentaires les femmes portent atteinte à la pudeur et harcèlent les hommes.»Mais il y a aussi le meilleur, qui illumine le chemin et donne de l'espoir. Maâmar Farah, journaliste au'soir d'Algérie, du 5 mars, page 24 : «La femme est l'égale de l'homme ou elle ne l'est pas ! Toute solution à mi-chemin de ces deux options est un faux-fuyant relevant des techniques de dérobade qui sont le propre d'un système plus à l'aise dans les labyrinthes et les sous-sols que dans la clarté des grands espaces.»Abdou Semmar, journaliste, sur le site Algérie Focus du 5 mars : «Le dévergondage, le vice, la dépravation, l'immoralité, n'ont pas d'habits. Ils n'ont pas d'apparences. Combien de femmes voilées ont exercé de la prostitution ' Combien de fois le niqab a caché des voleuses ou des aguicheuses ' Les mœurs légères ne se mesurent souvent pas à la légèreté des vêtements. Les mœurs sont une question d'éducation et non pas d'apparences ou de modes vestimentaires. La quête de la beauté n'entraîne nullement une plongée dans l'univers de la débauche.»Donner la parole à Madame Leïla Aslaoui était, pour nous, le meilleur hommage que l'on puisse rendre à toutes celles qui ont été les victimes des islamistes barbares. L'assassinat par les terroristes barbares de son mari ne l'a pas sombré dans le silence. Elle continue de se battre, notamment contre tous ceux qui portent en bandoulière l'amnésie sur les années de braise et ceux et celles qui prènent aujourd'hui le pardon. Se battre aussi, elle le fait régulièrement par ses nombreux écrits contre les héritiers de ces assassins qui réinvestissent la scène politique.A cette ancienne ministre, à cette magistrate nous lui avons demandé ce qu'elle pense de cette loi et plus globalement du combat des femmes.