Vulgarisation du contrat de travail aidé (CTA)

L'agence de wilaya de l'emploi de Boumerdès (Awem) a organisé une journée d'information sous le thème «la vulgarisation du contrat de travail aidé» au niveau de la Maison de la culture Rachid-Mimouni.
Les objectifs déclarés, selon le directeur de cette agence, M. Benyoucef Brahim, est de «faire adhérer les opérateurs économiques privés et publics à cette démarche en mettant en avant les avantages et les abattements qu'elle leur offre et de leur éclaircir la relation de travail en termes de droits et obligations». Ainsi, il est question de sensibiliser à procéder aux recrutements massifs des primo-demandeurs d'emploi, à informer sur les bénéfices de ce dispositif où la contribution de l'Etat est de 12 000 DA pour les diplômés universitaires, de 10 000 pour les techniciens supérieurs et de 8000 pour les sortants de l'enseignement secondaire et de la formation professionnels, alors que pour une durée d'une année, ils perçoivent 6 000 DA pour les sans-qualifications. Quant aux abattements fiscaux et parafiscaux, ils consistent en une cotisation de 5% au lieu de 25% pour une durée de trois ans. Ce taux est porté à 2.5% pour les wilayas du Sud. Ce dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip) poursuit les efforts de l'Etat à promouvoir l'emploi des jeunes. Pour sa part, le directeur de l'inspection du travail, M. Benaida, présent à cette journée, a expliqué que les conflits naissant du Diap ne relèvent pas de son inspection, mais c'est le bureau de conciliation, genre de commission paritaire, qui en a la charge. L'examen de l'affaire peut évoluer vers la section sociale du tribunal qui est présidée par un magistrat. Enfin, le directeur de l'emploi a mis en relief le bond dans la prise en charge des primo-demandeurs d'emploi au niveau de la wilaya qui est passé de 143 en 2004 à 2 800 en 2012.