Vulgarisation des produits de l'artisanat et du terroir

La chambre de l'artisanat et des métiers multiplie les contacts et les échanges.
De nos jours, il est devenu pratiquement difficile, voire impossible de vivre de son labeur pour un artisan, et s'il parvient à produire et à pérenner son métier et son 'uvre, c'est souvent par amour uniquement. Le marché de l'artisanat est sous perfusion et ce, pour plusieurs raisons : d'abord c'est par rapport à l'activité touristique qui a reculé, et d'autre part, l'absence des soutiens de l'Etat à cette activité pour lui permettre un développement sûr. Enfin, la rareté et cherté de la matière première qui doit être également soutenu. Enfin, l'absence de ces productions, c'est l'artisan qui est lui-même vendeur, cela n'est qu''uvre de bricolage. Ces métiers se meurent, ils n'en subsistent que quelques-uns qu'on re-découvre en l'espace d'une manifestation, salon ou foire. Sinon, ces produits s'éclipsent ! Rencontres locales et nationales La chambre de l'artisanat et des métiers qui 'uvre pour le promouvoir, le vulgariser, organiser des espaces d'échanges a depuis le début de l'année et principalement en cette période estivale organisé plusieurs manifestations. Certaines sont locales, d'autres nationales ; ces rencontres ont été une aubaine pour les artisans pour réaliser quelques négoces et faire des contacts. Le salon de l'artisanat du 2 au 5 mai dernier a réuni 80 artisans à la maison de la culture. Le salon du bijou et des coutumes a vu plus de 15 stands. Enfin, la semaine de la poterie tenue à Gouraya s'est achevée le 24 juillet au vu de 10 artisans. Ces quelques manifestations restent tout de même un cadre idoine pour cet art qui se meurt ; il reste pourtant à multiplier pour que les vieux métiers reviennent sur le devant de la scène. Le costume, le bijou, la vannerie, la poterie ne sont que les quelques métiers qui persistent et qui risquent de disparaître. Les moyens injectés restent dérisoires, leurs prix insignifiants et l'effort grandiose. D'une manière générale, ce produit du terroir nécessite un intérêt particulier et une véritable politique qui doit impliquer tous les acteurs pour la développer, la promouvoir en qualité et en quantité et assurer son exportation.