Et, presque immédiatement, nous nous rendons compte de la nature de leur occupation: ils sont en train de piller une matmora, un de ces silos où les indigènes ont coutume de remiser et de cacher le grain. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 46)
Ce sont souvent des silos cachés dans le sol, et dissimulés au regard ; d’où leur nom de matmora, comme dans la plaine de la Chaouia. C’est le système le plus courant en région de plaine. Ces silos sont parfois repérables par leur margelle. — (Jean Jacques Perennes, L’eau et les hommes au Maghreb: contribution à une politique de l’eau en Méditerranée, Paris : Karthala, 1993, page .539)
L’importance de la cache, ou « matmora », est à la fois une garantie et le symbole essentiel du prestige social du chef de famille. L’abandon ou la confiscation de la matmora est le signe auquel il se confirme que le chef de famille n’est plus en état de nourrir les siens. — (Les crimes de l’armée française: Algérie 1954-1962, dossier réuni par Pierre Vidal-Naquet, François Maspéro, 1975 & La Découverte, 2001)
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Posté Le : 27/06/2023
Posté par : patrimoinealgerie
Photographié par : Photo : Hichem BEKHTI
Source : wikipedia