Laccès à certaines filières sera plus dur
La nouvelle année universitaire, qui débutera au mois doctobre prochain, comptera 342.000 nouveaux étudiants.
Vu leur nombre relativement important, les nouveaux bacheliers vont passer, cette année, au crible avant daccéder à certaines filières. En effet, daprès Mohamed Bellal, professeur danglais et informatique à lInstitut national dinformatique (INI), rencontré lors des Portes ouvertes sur luniversité, organisées à lUsthb à Alger, il y aura un relèvement des moyennes requises pour accéder à certaines filières. Il sagit, notamment de lINI, lESC, lESB, pharmacie, médecine ou encore chirurgie-dentaire. Après avoir atteint une moyenne de 14 pour lINI et la pharmacie, en 2007, cette année «la moyenne promet de monter encore plus» a indiqué M.Bellal.Sexprimant davantage sur ce sujet, il explique que lors des préinscriptions, toutes les demandes sont répertoriées en premier lieu pour, ensuite, établir une «liste de filières autorisées». A la fin, cest à létudiant qui choisira dans cette liste la filière quil veut. Quant aux filières les plus prisées et dont le niveau de formation est assez élevé, «cest la loi de loffre et de la demande qui régit et donc, on les prend selon lordre de mérite», a-t-il dit.Cette prévision, selon M.Bellal est due à une constatation faite chaque année à lheure des préinscriptions qui sont depuis les années 90 à la charge de cet Institut.Outre cette première progression, une seconde a été constatée sur un autre registre, celle du choix des études.En effet, après avoir effectué un tour rapide des stands installés à cet occasion, on a pu passer à côté de lengouement manifeste des bacheliers pour certaines filières.Et cette année, ce sont les nouvelles technologies et le commerce qui remportent le monopole sur les autres. Ainsi, les stands de LINI mais aussi ceux de lInstitut national de la poste et des technologies de linformation et de la communication (Inptic) et lEcole supérieure de commerce (ESC) se sont vu pris dassaut par les bacheliers.Ces choix stratégiques sexpliquent, selon les bacheliers rencontrés à ces «Portes ouvertes», par les débouchés potentiels quils peuvent induire.Rym, une jeune bachelière de 16 ans rencontrée hier, a expliqué que son choix sest fait en fonction du marché du travail, et donc selon les opportunités: «Je voulais faire archéologie, mais je ne pense pas trouver du travail dans ce domaine, alors je vais choisir lEcole supérieure des banques, cest mieux, comme ça mon travail est assuré». a-t-elle déclaré. Hassan, un jeune bachelier nous a indiqué que cette filière larrange plus que les autres: «ça marrange parce que je trouverai du travail plus facilement avec ce diplôme. Il ny a que ça qui marche», quant à son ami Wassim, il considère que «lInptic, cest lavenir, avec le développement des nouvelles technologies».Par ailleurs, il est à signaler que le stand du ministère de lEnseignement supérieur à lorigine de cette manifestation et auquel incombe le travail dorientation et de suivi de ces nouvelles recrues était vide durant toute la matinée de la première journée de manifestation, obligeant plus dun bachelier à partir sans prendre le guide qui lui est destiné.
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Posté Le : 14/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Yasmine ZOUAGHI
Source : www.lexpressiondz.com