Algérie

Vu de Beyrouth : Erdogan avant les Verts !



Beyrouth n'est plus découpé en Est et Ouest, mais plutôt entre les supporters du Brésil, de l'Argentine, de l'Italie et ceux de l'Allemagne ! C'est le constat du reporter du quotidien libanais Al Akhbar ! Les fanions des différents partis politiques ont vite cédé les balcons aux couleurs jaune et vert du Brésil, blanche et bleu de l'Argentine, vert, blanc et rouge de l'Italie et noir, rouge et jaune de l'Allemagne. Mais, souligne la même journaliste, le grand absent des rues beyrouthines reste le drapeau de la seule nation arabe participant au Mondial' l'Algérie. En revanche, les drapeaux d'un pays dont l'équipe est absente en Afrique du Sud fait depuis très récemment de la concurrence sur les balcons de Beyrouth : la Turquie, pour son rôle pivot dans « sa solidarité avec les Palestiniens », souligne Al Akhbar. Pour sa part, l'analyste sportif d'Al Akhbar, Ahmed Mahieddine, qui titre son article « l'Algérie porte les espoirs des Arabes dans une mission pas impossible », pense que « les « combattants du Sahara » souhaitent, après 24 ans d'absence du Mondial, donner une meilleure prestation que celle du Mexique en 1986, malgré leur présence dans un groupe difficile ».L'analyse souligne les points de force des Verts (l'expérience de Saâdane) et leurs faiblesses (manque de cohésion et déficit de l'attaque), estimant qu'avec « beaucoup de détermination » la mission des Fennecs « n'est pas impossible » et qu'ils pourront ainsi « unir tous les Arabes - au moins pour une fois - derrière l'unique équipe qui les représente au Mondial », rappelant le conflit algéro-égyptien ! Justement, le quotidien libanais Assafir a sondé la rue ' et les médias ' égyptiens concernant les Verts au Mondial. « L'opinion publique égyptienne reste partagée entre supporter l'unique représentant arabe en Afrique du Sud ou maintenir l'hostilité contre l'Algérie », écrit le correspondant d'Assafir au Caire, Mohammed Hassan. « Des officiels et de grandes entreprises appellent les Egyptiens à soutenir les Algériens. Or, selon certains intellectuels, c'est de la schizophrénie, par ce que ces mêmes officiels et entreprises avaient appelé à boycotter l'Algérie ! » -


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