Algérie

Vrai ou faux '


Vrai ou faux '
Du degré zéro de la communication, on est passé du jour au lendemain, qui plus est, sans filets, à l'hypercommunication. Pendant de très longues années, correspondant au règne Bouteflika, la parole officielle de l'Etat est phagocytée par le silence érigé vache sacrée. Le message institutionnel, quand il est délivré, est souvent coulé dans le moule de la langue de bois. C'est un mode obsolète qui donnait de l'Algérie l'image d'un pays ringard et trop fermé.À l'ère de la révolution numérique avec les autoroutes de l'information, les réseaux sociaux, la communication par le non-dit est révolue.De nos jours, la communication est une arme redoutable, tout aussi importante que l'armée, que l'économie, que la diplomatie ou toute autre fonction régalienne d'un Etat.Au vu des changements opérés ces derniers temps, précisément depuis le dernier remaniement du gouvernement, une question se posse : est-ce que le pouvoir s'est enfin rendu à l'évidence ' Celle d'avoir une communication moderne qui est réactive, agressive, qui anticipe sur les événements au lieu de les subir, comme c'était le cas lors de l'attaque de Tiguentourine, pour ne citer que cet exemple qui correspond au sommet de la faillite de la communication étatique.Depuis, donc, le dernier remaniement ministériel, ce sont deux ministres et pas des moindres qui montent chaque mois au créneau, Abdelkader Messahel et Ramtane Lamamra, pour délivrer respectivement les messages "urbi" et "orbi" de l'Algérie.L'exercice, pour être inédit, n'en est pas moins sans risques. Mais qu'à cela ne tienne ! Est-ce un partage de rôles dans le cadre d'une nouvelle stratégie de communication des pouvoirs publics ' Ou simplement une sorte d'opération de charme à l'approche de l'élection présidentielle ' L'opinion algérienne est échaudée, car combien de fois a-t-elle assisté à une ouverture miraculeuse et généreuse des médias publics, à l'approche des échances électorales, pour se refermer une fois la récréation des urnes terminée. Est-ce encore le cas, messieurs Lamamra et Messahel 'O. ONomAdresse email


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)