Algérie

Vous voulez de la mémoire ' Nous en avons, Dieu merci !



- Et cette Révolution du Sourire, elle va s'arrêter quand '- Au bout de sept ans et d'un million et demi de détenus !
- '
Moi, je veux bien que la « jeune génération soit imprégnée de l'héritage de la révolution et de ses valeureux martyrs ». Je veux bien ! Mais je voudrais bien aussi, sinon plus, que certains n'oublient pas qu'il aura suffi d'un ou deux coups de fil du ministre français des Affaires étrangères pour que la députée la France Insoumise « introduite en Hirak » soit laissée libre de regagner la France et la mine renfrognée de Mélenchon. Alors que par le passé pas si passé que ça, et même récent, des trucs pas très catholiques ni très musulmans ont eu lieu dans ce domaine-là très précis de la diplomatie. Faut-il les rappeler ' Oui ! Un ministre en exercice de la RADP s'est fait mettre à poil ? ou presque ? au contrôle des frontières françaises sans que cela émeuve ni les miens ni même la police des m'urs pour cet indécent effeuillage. Et il y a eu cette autre atroce affaire. Celle du diplomate Mohamed Ziad Hassani retenu plus de deux mois dans les geôles françaises pour une scabreuse affaire d'homonymie. Je n'ose imaginer un instant le barouf du feu de Dieu si les « pafistes » algériens avaient exigé de la députée LFI qu'elle tombe la robe ou le pantalon avant de prendre l'avion pour la France Insoumise couci-couça ! Et je n'ose pas non plus imaginer un ministre, un diplomate ou juste le cuisinier de l'ambassade de France retenu en taule, à El-Harrach, deux mois durant. Pourtant ! Cela, puisque l'heure est, paraît-il, à la mémoire et aux jeunes qui doivent ne pas la perdre, nous l'avons vécu. Et pas en 1962. Non ! Il y a juste quelques p'tites années. El bareh bark ! A la vérité, c'est en ces moments d'aridité argumentaire, lorsque la mémoire et les chouhadas sont abusivement déterrés, exhumés sans vergogne que tu sens bien que toutes les chevilles de tous les donneurs de leçons mémorielles ne sont pas tout à fait libres et légères de chaînes lourdes et pesantes. Et les clés de leurs résidences parisiennes sont loin de pouvoir les ouvrir, ces chaînes-là ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.


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