Algérie

Vous avez failli, M. Benaïm !



Les organisateurs du tournoi de l'Amitié ont donné une piètre image d'un domaine qu'ils étaient censés maîtriser de bout en bout. De sérieuses lacunes ont émaillé l'organisation dans le domaine médiatique. Des journalistes munis du fameux sésame (accréditation) « accordé » à partir de Paris par l'un des organisateurs français ont été baladés d'une porte à une autre sans trouver le moyen de couvrir le tournoi. Exténués par 90 minutes de parcours du combattant, refoulés d'un portail à un autre, des journalistes algériens ' dont l'auteur de ces lignes ' se sont rendus à leur premier point de chute, là où ils ont récupéré leur badge d'accréditation, pour s'inquiéter de « l'utilité d'une accréditation (badge) si celle-ci ne permet pas à son détenteur de rejoindre la tribune de presse de la salle qui abrite le tournoi. Les journalistes sont baladés à droite et à gauche sans trouver d'interlocuteur ».La préposée au service, probablement une Française venue dans les bagages de la délégation de France 98 et de son chef d'orchestre, Thierry Benaïm, a pris langue avec ce dernier pour lui rapporter ce qu'elle a entendu. Après une brève discussion avec le « boss » français qui régentait sur place l'accès des journalistes algériens à la Coupole, elle nous a priés de nous écarter du groupe de journalistes pour nous balancer : « C'est bon, Thierry (Benaïm) vous demande de passer par la porte des joueurs. » « Elle » et « lui » se sont trompés : la revendication n'était pas personnelle pour être soluble dans un passe-droit du type « venez par là sans que les autres ne vous voient ».Curieux et regrettable de confier l'organisation des accréditations d'une manifestation sportive se déroulant en Algérie à une bizarrerie de boîte étrangère. Nedjma, qui a demandé aux journalistes algériens de se faire accréditer, n'avait pas à abandonner cette initiative à une société française dont le seul moteur dans cette affaire est l'argent. Rien d'autre. Thierry Benaïm et son aréopage ne sont pas des philanthropes. Zizou à Alger, sans à la clé une affaire financièrement juteuse, ne les aurait pas remués. Il n'y a que l'argent qui compte. Nedjma, en tant que premier partenaire de l'événement aurait dû confier ce volet de l'organisation à des Algériens. Notre pays a l'habitude d'organiser des événements sportifs autrement plus importants que ce tournoi de l'Amitié. Le journaliste ou le spectateur algériens méritent plus de respect que cela, Monsieur Benaïm !


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