Algérie

VOS MESSAGES


VOS MESSAGES
Halte à la liberté sauvage des prix !
J'ai appris par la presse quotidienne au sujet de la rareté de certains produits de large consommation sur le marché et la hausse des prix de l'huile et du sucre que l'APN va prendre une décision au vu du rapport établi par la commission d'enquête.
A quoi serviraient les décisions qui seront prises si on ne met pas un terme à la liberté sauvage des prix ' Les prix sont fixés suivant l'humeur du vendeur et aboutissent à une pénalisation des consommateurs à la réalisation de profits indus au détriment de ceux-ci. La responsabilité n'incombe pas au seul épicier, marchands de fruits et légumes... La responsabilité des importateurs, des grossistes, des distributeurs est globale, elle s'exerce vis-à-vis des travailleurs et des retraités. Au demeurant, il n'est un secret pour personne que les ressources des ménages proviennent, pour la plupart, des salaires versés et des pensions de retraite. Les hausses anormales et constantes des produits de large consommation ont pesé de tout leur poids sur le pouvoir d'achat des consommateurs, ont exposé inéluctablement les employeurs aux revendications salariales que nous avons connues. Si des mesures ne sont pas prises pour contrecarrer les actions qui mènent à la fixation de prix rédhibitoire, les revendications salariales dès lors justifiées continueront et les employeurs verront leur équilibre financier fragilisé.
Bob. Med - Belcourt
Une occupation est une occupation
Une invasion armée qui se solde par une occupation forcée, quelle qu'en soit la raison, est une colonisation, c'est-à-dire un cortège interminable de crimes abominables que rien ne saurait justifier, et dire qu'on est venu nous vendre le paradis ou la protection ne change rien. Il y a d'autres moyens plus civilisés et plus humains pour prêcher la bonne parole et surtout celle de Dieu. Quant au troc de dupes qui consiste à échanger sa liberté contre une protection virtuelle, cette approche indécente s'apparente aux agissements des racketteurs et aux exactions maffieuses qui nous rappellent le joli deal que proposa l'ogresse à l'ânesse : «Je vous donnerai un sac d'orge, puis je vous mangerai», encore cela n'est rien comparé à ce qui est exigé de nous aujourd'hui à savoir : l'oubli de tout ce qui est de nature à rappeler nos souffrances et l'injustice subie sous divers puissants anesthésiants dont l'effet s'est propagé dans le temps et l'espace ; au passage, il nous est demandé de glorifier nos bourreaux, on veut qu'on soit plongé dans la rivière de l'oubli, mais les cris terrifiants des vierges arrachées à leurs familles, écorchées vives, souillées par des quidams dégoulinants de partout nous parviennent via les sombres siècles que nous avons traversés à coups de pilules sans faire attention aux contre-indications dont les complications sont aujourd'hui criantes. Ces hurlements de suppliciés nous empêchent d'oublier les dommages directs et collatéraux, malgré les mausolées et les stèles érigés à la gloire de nos tortionnaires et dont nos enfants de passage en ces lieux se photographient à côté de ceux qu'ils croient être nos héros. Mais où sont les tombes de nos pères, où voyez-vous des monuments élevés à la gloire et à la hauteur du glorieux aksal (le tigre) de la race des fiers guerriers qui n'acceptent pas l'esclavage et l'humiliation ou de la valeureuse reine et mère Kahina la clairvoyante pour ne citer que ceux-là…mais qu'à cela ne tienne, leurs histoires, leurs bravoures, leurs sacrifies sont ancrés en nos cœurs et nous nous ferons un devoir de les transmettre aux générations futures au nom de tous nos miens.
Farid Boutrid
Le bel habit vert
La politique environnementale affichée par les pouvoirs publics est séduisante : impact nouvelles technologies, développement durable, prévention de la pollution, préservation de l'eau, etc. Comme c'était celle de cet ardent défenseur et protecteur de l'environnement : le bureau départemental, chargé entre autres de la veille du respect des dispositions en matière de pollution quand son bel habit vert fut couvert de souillures après la remontée des eaux usées domestiques, voire industrielles, inondé le siège. L'amélioration de l'habitat et de la ville, garants de la santé publique, commence par un bon drainage des eaux usées.
Bob.Med - Belcourt
Laissez-nous circuler !
Alors que l'Etat algérien a opté pour l'ouverture des espaces, la levée des barricades et de tout ce qui viendrait toucher la sensibilité des citoyens, cette société civile qui a soutenu ses hommes de terrain, à Bordj-Ménaïel, dans la wilaya de Boumerdès, nous vivons encore et avec plus de stress des moments de chaînes interminables de voitures devant chaque barrage de police installé à chaque entrée de notre ville. Ces «dispositifs de sécurité», qui n'existaient pas au temps où le terrorisme a battu son plein dans la région, viennent aujourd'hui nuire à la bonne circulation dans la ville, cette ville qui se voit renfermée dans sa coquille : la route vers l'hôpital est fermée, pour aller au lycée technique les transporteurs doivent faire un détour qui leur dure trente minutes pour y arriver, les transports scolaires sont bloqués. Des élèves arrivent en retard à l'école, les professeurs aussi. Les policiers ferment à chaque fois les routes, ce qui cause la quasi-fermeture des accès aux points de la ville. Pour cela, nous invitons Messieurs les policiers de notre ville à mieux s'organiser et à mieux étudier la situation sécuritaire de la ville car ces barrages inutilement installés (on peut accéder à la ville sans passer par aucun barrage de police) ne font que retarder le mouvement des citoyens. Mais pourquoi fermer une voie d'une route et n'utiliser qu'une seule ' Les gens en ont ras-le-bol. Vous, les policiers qui dites à chaque fois «circulez !», laissez-nous circuler.
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