Volonté politique de l'Algérie et du Maroc de coopérer

Le ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci, a indiqué lundi à Alger que la coopération entre l'Algérie et le Maroc n'était pas segmentée par une approche sectorielle, mais elle est la mise en oeuvre d'une vision portée par une volonté politique d'aller de l'avant, en tenant compte des dimensions humaine et stratégique. «Il ne faut pas croire que nous sommes en train de segmenter la coopération par une approche sectorielle, laquelle n'est que la mise en oeuvre d'une vision qui est en train de se dessiner, une vision portée par une volonté politique d'aller de l'avant et de retrouver dans cette relation bilatérale, à la fois, la dimension humaine, mais également la dimension stratégique», a indiqué M. Medelci dans une déclaration à la presse au terme des ses entretiens avec le ministre marocain de l'Education, M. Mohamed El Ouafa. Il est notamment question pour les deux pays, a affirmé M. Medelci, de travailler de sorte que cette relation permette aux uns et aux autres d'aller «plus rapidement» au devant des attentes des populations algériennes et marocaines. «Nos relations sont nouvelles et cohérentes et nous oeuvrons à devenir des partenaires encore plus lourds et crédibles vis-à-vis de tous ceux qui sont autour de nous et avec lesquels nous tenons à avoir de bonne relations», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne. Il a relevé, en outre, que la visite du ministre marocain intervient dans le cadre d'une série de rencontres entre les membres des gouvernements des deux pays, entamées depuis un an pour réfléchir ensemble aux «voies et moyens de relancer la coopération sectorielle». Il a rappelé qu'à chaque visite il y a eu signature d'accords dans différents secteurs identifiés entre les deux pays. Le ministre marocain de l'Education, M. Mohamed El Ouafa, est arrivé dimanche à Alger pour une visite de trois jours à l'invitation de M. Boubekeur Benbouzid. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la reprise de l'action commune entre les deux pays dans le domaine de l'éducation et l'échange d'expériences, a-t-il déclaré à son arrivée. Selon les responsables des secteurs de l'éducation dans les deux pays, elle sera mise à profit pour tenir des réunions et des séances de travail entre les experts des deux pays devant déboucher sur un mémorandum d'entente pour une coopération en la matière.