Volée à Bouira

Une Golf retrouvée 2 ans après à Mascara Toutes les conditions semblaient réunies pour la transaction d’une voiture volée quand, soudain, la BEF/SWPJ est intervenue à Mascara… Les inspecteurs avaient appris que ladite vente reposait sur un faux document et devait s’effectuer dans un endroit secret. Rapidement, le lieu a été encerclé, le véhicule suspect de type Golf série 3 intercepté, les papiers confisqués et les parties interpellées. Au commissariat, un véritable puzzle devait enchevêtrer cette affaire. D’abord le vendeur, B.M., âgé de 36 ans et résidant à Saïda, a été interpellé en possession d’une fausse procuration établie chez un notaire installé à Oran. A partir de cette irrégularité, il a fallu 2 mois d’investigations pour établir que le véhicule immatriculé 42, à Tipaza, circulait avec une fausse plaque minéralogique justifiée par une carte grise également falsifiée. Les caractéristiques de la Golf ont été diffusées à travers tout le territoire national. Le signalement a été fructueux puisque l’on a appris que le véhicule a été volé à Bouira, il y a deux ans, et a fait l’objet, à l’époque, d’une plainte pour vol de la part de son propriétaire, L.N., 74 ans. Ce dernier a été convoqué à la SW/PJ et fut tout heureux de retrouver sa bagnole dont il présentera les papiers authentiques. Le vendeur, devant les faits, fut soumis à une confrontation. Pressé de questions, il avouera finalement avoir acheté la voiture à Sidi Bel-Abbès, chez un certaine R.M., lequel, apprenant que la transaction a avorté, a disparu dans la nature. Il se trouve en état de fuite. Quant à l’éventuel acheteur, qui a été interpellé en même temps que le vendeur, il a été remis en liberté, sa bonne foi ayant été prouvée. Dimanche soir, le parquet a placé sous mandat de dépôt le vendeur B.M. L’enquête qui se poursuit toujours aboutira tôt ou tard à la découverte des tenants et aboutissants de cette affaire qui promet bien des rebondissements. Aïd K.