Vol par effraction

Le receleur écope d’un an de prison La Cour criminelle d’Oran a condamné, lors de son audience d’hier, B.A., accusé de recel, à une année de prison ferme alors qu’une peine de cinq ans de réclusion par contumace avait été retenue à son encontre en 2005. Les faits remontent au 11 octobre 2003 et ont eu pour théâtre la localité de Sidi Chami. B.O. a déposé une plainte contre deux de ses voisins, les accusant de vol par effraction. En effet, absent ce jour-là de chez lui, il eut la désagréable surprise de se rendre compte que sa maison a été visitée par des voleurs qui lui ont subtilisé des équipements électroménagers. Par ailleurs, un autre voisin lui a précisé qu’il avait vu, ce soir-là, A.K. et A.M. roder autour de sa maison. Une enquête est alors ouverte par les éléments de la gendarmerie de cette localité et les perquisitions effectuées chez les deux mis en cause ont permis de découvrir une partie des objets volés. Arrêtés, A.L. et A.M. ont reconnu les faits retenus contre eux et déclareront avoir confié le restant du butin à B.A. qui devait le leur garder. Jugés, ils ont été condamnés à trois ans de réclusion. Appelé, hier à la barre, le prévenu ne niera pas le fait qu’il avait en sa possession un téléviseur. «Mais, dira-t-il, j’ignorais qu’il était le produit d’un vol.» «A.K. et A.M., devait-il ajouter, m’avaient expliqué qu’il leur appartenait.» Mais Si tel est le cas, pourquoi ne pas avoir donné signe de vie pendant tous ce temps. Le mis en cause affirmera qu’il ignorait qu’il était impliqué dans cette affaire. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de trois ans de réclusion. La défense plaidera l’acquittement de son mandant. Au terme des délibérations, le prévenu a été condamné à une année de prison ferme.