Voiture algérienne, rêve ou illusion

Au début des années 1980, c'est du fameux projet Fatia qu'il était question. Tout était fin prêt pour la réalisation d'une usine en partenariat avec le fabricant italien Fiat à Tiaret dans l'Ouest algérien. Même le design de la «voiture algérienne» était approuvé. Plus de 20 ans après, rien de concret.
Le Premier ministre dans un discours prononcé lors de la campagne électorale des dernières législatives a «promis» que la première voiture algérienne sera bel et bien fabriquée dans la capitale de la Hodna. En attendant, rien de clair s'agissant de l'installation de l'usine Renault en Algérie. Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement a récemment indiqué à Alger, que le constructeur français a refusé d'implanter son usine à Bellara, dans la wilaya de Jijel, ce qui a fait traîner les négociations sur ce projet.
«Les discussions ont pris plus de temps que prévu. Le partenaire étranger a considéré que le lieu proposé pour l'implantation de l'usine est loin du bassin de l'emploi et qu'il n'offrait pas les opportunités nécessaires», a déclaré Mohamed Benmeradi. Le ministre de l'Industrie a expliqué que la décision du gouvernement algérien d'implanter cette usine dans la wilaya de Jijel a été dictée par le besoin de créer un équilibre entre les régions en matière d'investissement.