Voilà pourquoi la presse se plaint de Halilhodzic Incident avec un journaliste algérien

Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a depuis quelques semaines une attitude assez bizarre à l'égard des médias algériens, notamment la presse écrite.
Il est d'une arrogance inexpliquée, qui a atteint son paroxysme lors de cette CAN-2013 en Afrique du Sud. Le commun des supporters des Verts ne cesse de commenter les critiques de la presse à l'égard du Bosnien, estimant qu'on est en train de «perturber» le coach et l'EN, et qu'il faut qu'on «le laisse travailler». Néanmoins, il faut que les Algériens sachent que c'est ce Bosnien qui empêche les médias algériens de faire leur travail, à savoir informer le citoyen sur tout ce qui concerne son team qu'il chérit tant.
On aurait accepté que Halilhodzic impose le black-out, sauf que c'est la politique du deux poids, deux mesures qui nous dérange. En effet, il n'est un secret pour personne que le Bosnien a une affection particulière pour les médias français, au point que c'est lui-même qui propose ses services en faisant le nécessaire pour leur faciliter la tâche, comme c'était le cas lundi dernier, signalé du reste dans ces même colonnes, où il avait trouvé l'astuce pour qu'il rencontre nos confrères de Canal +. Halilhodzic doit savoir qu'il est avant tout le sélectionneur de l'équipe algérienne pas française et qu'il est payé par la Fédération algérienne de football. L'arrogance de Halilhodzic et son attitude hautaine ne s'arrêtent pas là, allant jusqu'à fuir ses responsabilités et ses objectifs inscrits noir sur blanc sur le contrat qui le lie avec la FAF, à savoir atteindre les demi-finales de cette CAN, en accusant la presse, jeudi dernier, d'avoir donné trop d'espoir au peuple algérien.
Un sélectionneur qui ose dire : «Ce serait un miracle que l'équipe passe le 1er tour.» Tant d'écart et surtout de contradiction, comme le notera Messaoud Allel, un journaliste présent à Rustenburg : «Il ne cesse de se contredire, en plus de son attitude arrogante envers la presse nationale. Quand on a critiqué ses choix de joueurs, où il a mis de côté le critère de compétitivité, il a annoncé qu'il préférait l'expérience. Et voilà qu'après la défaite face à la Tunisie, il déclare que le manque d'expérience de ses poulains était la raison principale de la défaite. Etonnant non !», alors que notre confrère de l'APS a tenu à mettre les points sur les i avec le Bosnien, qui se déplace comme un garde du corps, même en pleine conférence de presse en plein milieu du stade.
Du jamais vu, comme le noteront nos confrères de la presse internationale et tunisienne en particulier, qui ont affiché leur soutien à leurs confrères algériens, en constatant de visu l'attitude et le comportement arrogant du Bosnien. Tant de griefs qu'on retient à l'encontre du technicien bosnien, qui ne cesse de fuir ses responsabilités et qui essaye depuis plus d'un mois par tous les moyens de préparer les Algériens à la débâcle, lui qui serait visiblement lassé» après une année et demie à la tête des Verts, comme le confirment certaines indiscrétions, et qui se chercherait une porte de sortie, pour donner suite aux diverses offres qu'il aurait reçues et qu'il ne cesse de rappeler à chacune de ses sorties médiatiques.